1er mai: la CGT exige la révocation du préfet Lallement après les violences

SYNDICATS - La CGT a réclamé ce mercredi 5 mai la révocation du préfet de police, Didier Lallement, après les violences du 1er Mai dont elle a été victime à Paris, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.Au cours d’une...

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SYNDICATS - La CGT a réclamé ce mercredi 5 mai la révocation du préfet de police, Didier Lallement, après les violences du 1er Mai dont elle a été victime à Paris, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.

Au cours d’une conférence de presse ce, au siège de la CGT à Montreuil (Seine-Saint-Denis) la secrétaire générale de l’Union régionale Île-de-France CGT, Valérie Lesage a demandé que le préfet de police soit “révoqué” car “il a failli à de nombreuses reprises à la protection des manifestants et à l’exercice du droit de manifester”. “Nous étudions les possibilités de dépôt de plainte, y compris vis-à-vis du préfet de police Didier Lallement”, a-t-elle ajouté.

La CGT va en outre “demander l’ouverture d’une enquête causementaire, afin de faire la clarté sur la gestion du maintien de l’ordre lors de la manifestation de ce 1er Mai, ainsi que lors des manifestations depuis 2016, et plus particulièrement sur celles des 1er Mai”, a-t-elle annoncé.

La CGT reproche notamment au préfet de police de l’avoir exposée aux violences de certains manifestants à l’arrivée du cortège place de la Nation, à Paris, en bloquant la sortie initialement prévue.

La préfecture avait expliqué dans un communiqué que plusieurs véhicules syndicaux s’étaient engagés “sur la mauvaise sortie”.

Valérie Lesage a répondu que la sortie que les camions ont voulu emprunter, vers le Cours de Vincennes, était bien celle prévue selon le récépissé de déclaration de la manifestation. “Il y a eu -ça nous a été confirmé par l’agent de liaison en fin de manifestation, mais nous étions déjà bloqués par les grilles- un changement d’ordre pendant la manifestation, mais il n’a pas eu le temps de nous tenir informés”, a-t-elle souligné.

Pas de “ratés” selon Gérald Darmanin

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a estimé ce mardi qu’il n’y avait pas eu de “ratés” de la police lors de la manifestation, évoquant une “bagarre entre des ‘gilets jaunes’ et la CGT”. Invité à commenter ces faits sur le plateau de Public Sénat le 3 mai, le secrétaire général Philippe Martinez pointait de son côté l’extrême droite.

“Le mode opératoire”, avec “quelque chose de prémédité” et les “slogans racistes, homophobes, xénophobes” entendus place de la Nation sont “caractéristiques de cette violence d’extrême droite”, a estimé Philippe Martinez mercredi.

“On est en train d’analyser les images, les photos, certains sont connus sur les réseaux sociaux pour leur appartenance, leur soutien au milieu d’extrême droite effectivement”, a-t-il assuré.

À voir également sur Le HuffPost: Le convoi de la CGT cible des manifestants place de la Nation