5 disques à écouter absolument ce week-end !

The White Stripes – Greatest Hits (Third Man Records/Sony Music) On lit en Jack White comme dans un roman initiatique : ce type est à la recherche d’une émotion taillée dans la chair, viscérale et immédiate. Une vérité que seuls les bluesmen...

5 disques à écouter absolument ce week-end !

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

The White Stripes – Greatest Hits (Third Man Records/Sony Music)

On lit en Jack White comme dans un roman initiatique : ce type est à la recherche d’une émotion taillée dans la chair, viscérale et immédiate. Une vérité que seuls les bluesmen ayant refourgué leur âme au diable pour pas un rond et cet idiot d’Iggy, dans ses furieuses fanfaronnades incandescentes, semblent avoir effleurée un jour. [...] Les White Stripes n’étaient peut-être finalement pas un groupe dans l’air du temps ni même le symptôme d’un genre à la dérive dont on a cru percevoir la résurgence à l’orée des années 2000. Son essence s’inscrirait plutôt encore aujourd’hui là où la place Jarmusch dans Only Lovers Left Alive : au creux d’un grand mystère amoureux, en quête d'un ultime sursaut.

Par François Moreau

>> Notre critique : The White Stripes, histoire d’un duo électrique

Django Django – Glowing In The Dark (Because/Caroline)

Comme à chaque sortie de Django Django, on a une pensée compatissante pour les disquaires et les bibliothécaires qui devront décider dans quel bac cette œuvre sera classifiée. Il faudrait inventer une étiquette qui regrouperait d’autres disques chers à ces esprits bouillonnants, notamment Screamadelica de Primal Scream, Speakerboxxx/The Love Below d’OutKast, Odelay de Beck et Ill Communication des Beastie Boys. Leurs points communs : s’autoriser toutes les fantaisies, propager une joie comme une pluie de confettis, jouer de la musique dans le sens le plus ludique du terme.

Par Noémie Lecoq

>> Notre critique : Django Django : comme une bulle d'air pop au bout du tunnel sous la Manche

Slowthai - TYRON (Method Records/Caroline)

Très attendu le second LP de slowthai, TYRON, avec des majuscules dans le texte, martèle son prénom. A l’intérieur, slowthai s’éloigne de sa description minutieuse d’une Angleterre de lads plongés dans la dope pour se dévoiler davantage, quitte à exposer blessures et part d’ombre. Deux titres de son répertoire, CANCELLED, qui figure sur TYRON, et ENEMY, single déjà paru, évoquent plus ou moins frontalement la polémique des NME Awards.

Par Carole Boinet

>> Notre critique : slowthai : “Sans la musique, je traînerais dehors, je ferais n’importe quoi”

Mush – Lines Redacted (Memphis Industries/PIAS)

Le quatuor, devenu trio, a profité du temps pandémique pour sortir deux EP et livre aujourd’hui Lines Redacted, qui ajoute la satisfaction d’entendre une bande maniant mieux que jamais l’art du riff et des harmonies rythmiques dissonantes. Mush fascine par sa volonté affichée de décocher une ligne de guitare qui transperce comme une cavalcade tous azimuts, prenant par la suite des directions inattendues, entre ruptures et dégringolades vertigineuses.

Notre critique est à retrouver dans le numéro des Inrockuptibles.

Clap Your Hands Say Yeah – New Fragility (CYHSY-Secretly Distribution/Modulor)

Si la formule du rock à guitares du groupe n’évolue guère, son lyrisme est plus flamboyant que jamais. Le chant légèrement chevrotant d’Alec Ounsworth – cette voix singulière comme taillée par des ongles sur un tableau d’ardoise, toujours prête à dévisser avant de retrouver la note – s’accorde parfaitement à la mélancolie du disque. New Fragility remet “la poétique des ruines” au goût du jour en contemplant la fragilité de notre civilisation.

Par Arnaud Ducome

>> Notre critique : Clap Your Hands Say Yeah a toujours la pop chevillée au corps, la preuve