5 films à voir au Festival du film de fesses 2023

Change pas de main de Paul Vecchiali (1976) Le FFF rendra hommage au très regretté Paul Vecchiali, en projetant l’un de ses meilleurs films (avec Femmes, femmes ou Corps à cœur) et son plus sulfureux : Change pas de main. Dans une sorte de...

5 films à voir au Festival du film de fesses 2023

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Change pas de main de Paul Vecchiali (1976)

Le FFF rendra hommage au très regretté Paul Vecchiali, en projetant l’un de ses meilleurs films (avec Femmes, femmes ou Corps à cœur) et son plus sulfureux : Change pas de main. Dans une sorte de revenge porn avant l’heure, une femme politique doit mener l’enquête après qu’un mystérieux maître-chanteur ne lui envoie un film porno dans lequel tourne son fils. En se plongeant dans le monde du porno et des boîtes de nuit, Vecchiali ouvre le cinéma français à des marges encore invisibles et dessine de nouveaux possibles sexuels. Aux côtés des films produits par Diagonale (la célèbre société de production créée par Vecchiali en 1976) comme Simone Barbès ou la Vertu, ce film à la fois flamboyant et morbide, burlesque et érotique, compte parmi les films les plus audacieux et libres du cinéma français.

Samedi 1er juillet à 14 h au Grand Action

Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick (1999) en odorama !

Largement réévalué depuis sa sortie, l’ultime film de Stanley Kubrick a été abondamment commenté et analysé. Pourtant, Eyes Wide Shut conserve encore une large part de mystère et reste encore irréductible aux interprétations univoques. Le FFF propose de prolonger le mystère à travers une expérience inédite : une projection en odorama, qui accompagne les séquences du film en diffusant des odeurs dans la salle. On a hâte de découvrir la fameuse séquence d’orgie dans ces conditions – dans laquelle l’encens fume à tout va. Est-ce que cette nouvelle dimension sensorielle épaissira encore un peu davantage la beauté de cette cérémonie sexuelle, à la fois vénéneuse et magnétique ?

Mercredi 28 juin à 20 h au Majestic Bastille

Un prince de Pierre Creton

Présenté à la dernière Quinzaine des cinéastes, Un prince de Pierre Creton faisait partie de nos coups de cœur de la dernière édition cannoise. Dans ce film en forme d’éducation sentimentale, un jeune homme rejoint une école de jardiniers. Au fil des rencontres, la campagne se transforme en un territoire de plaisir, de fantasme et de sexe. Gérard Lefort écrivait dans nos colonnes : “Un prince est une utopie encourageante. Une communauté inventée, un jardin des délices où la vie des vivants, des humains aux animaux, des paysages aux fleurs, accueille en souriant la vie des morts.

Samedi 1er juillet à 18 h au Grand Action

Irma Vep d’Olivier Assayas

La gagnante de Drag Race France, Paloma, sera l’invitée du FFF pour une carte blanche. La drag queen cinéphile a décidé de projeter Irma Vep d’Olivier Assayas, dans lequel le cinéaste convoquait Maggie Cheung (compagne du cinéaste à l’époque du tournage) dans une forme de remake meta des Vampires de Louis Feuillade. Si de choix peut intriguer dans le cadre d’un festival de film érotique, il faut se souvenir d’un épisode de Drag Race dans lequel la drag queen avait rendu hommage du fameux costume de la vamp Musidora.

Dimanche 2 juillet à 18 h au Reflet Médicis

Go Fish de Rose Troche

Enfin, le FFF offre également un carte blanche à l’essayiste et critique de cinéma Iris Brey, spécialiste des représentations de genre et des sexualités au cinéma et dans les séries. L’autrice du Regard féminin présentera ainsi le film lesbien Go Fish de Rose Troche, sur lequel elle revenait à l’occasion de notre top 100 des meilleurs films LGBTQIA+ de l’histoire du cinéma : “Il faut attendre la toute fin du 1er long métrage en noir et blanc de Rose Troche pour que ses deux héroïnes Ely et Max fassent l’amour après des mois à se tourner autour. Les deux jeunes femmes expliquent à leurs amies respectives leur rapport sexuel (qui commence par un coupage d’ongles) ; leurs narrations s’entrecoupent d’un montage rapide de gros plans sur des mains, sur un dos, des langues qui se rencontrent, des cuisses qui s’enchevêtrent. Le générique du film se poursuit en s’entrecoupant à son tour de plans d’autres corps lesbiens s’aimant. Go Fish a réussi à mettre en scène la joie du sexe lesbien et aussi la joie de pouvoir partager ses expériences dans sa communauté.

Dimanche 2 juillet à 20 h 30 au Reflet Médicis

Le programme complet est à retrouver ici.