53% des 25-34 ans sont en panique à l'idée de ne plus avoir de batterie

TECHNOLOGIE - C’est une phobie de notre Ă©poque: ne plus avoir de batterie sur son tĂ©lĂ©phone portable. Vous ressentez, vous aussi, un stress en voyant les pourcentages baisser? Vous n’ĂȘtes pas seul.Cette peur contemporaine toucherait 1 Français...

53% des 25-34 ans sont en panique à l'idée de ne plus avoir de batterie

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Une angoisse qui concerne largement les 18-34 ans.

TECHNOLOGIE - C’est une phobie de notre Ă©poque: ne plus avoir de batterie sur son tĂ©lĂ©phone portable. Vous ressentez, vous aussi, un stress en voyant les pourcentages baisser? Vous n’ĂȘtes pas seul.

Cette peur contemporaine toucherait 1 Français sur 3 selon l’étude OpinionWay* pour la marque chinoise Oppo, rĂ©vĂ©lĂ©e par Le Parisien ce lundi 1er mars. 34% des Français interrogĂ©s reconnaissent que cette situation, ou mĂȘme seulement la perspective qu’elle se produise, gĂ©nĂšre une angoisse chez eux. 

Les raisons de ces inquiĂ©tudes sont multiples. Tout d’abord, elles sont liĂ©es au syndrome FoMo, acronyme de “fear of missing out”, qui caractĂ©rise la crainte Ă©prouvĂ©e Ă  l’idĂ©e de manquer quelque chose. Elles peuvent se traduire par la peur de rater un appel ou un SMS important, la peur de ne plus pouvoir se repĂ©rer grĂące au GPS ou de ne plus pouvoir partager via les rĂ©seaux sociaux.

Pas de surprise pour les plus touchés

Les enfants des nouvelles technologies occupent, logiquement, la premiĂšre place du podium. Les 18-34 ans, ceux qui ont grandi dans l’ùre du tĂ©lĂ©phone portable, sont les plus dĂ©pendants et les plus stressĂ©s Ă  l’idĂ©e de manquer de batterie.

Dans le dĂ©tail, 64% des sondĂ©s ĂągĂ©s de 18 Ă  24 ans seraient concernĂ©s par ces angoisses. Les 25-34 ans sont 53%, donc une majoritĂ©, Ă  y voir eux aussi un motif de stress. Les moins de 18 ans n’étant pas Ă©ligibles aux sondages, aucune donnĂ©e les concernant ne peut ĂȘtre Ă©tablie. Mais on peut facilement imaginer qu’ils sont beaucoup Ă  ĂȘtre inquiets Ă  l’idĂ©e de voir leur batterie Ă©puisĂ©e. Pour rappel, 83% des 12 Ă  17 ans possĂšderaient un smartphone, selon l’Arcep.

Lorsque la tranche d’ñge augmente, les chiffres, quant Ă  eux, diminuent: 34% des 35-49 ans et 23% des 50-64 ans sont concernĂ©s par ces apprĂ©hensions. Chez les actifs, les cadres et les CSP+ sont les plus touchĂ©s. Du cĂŽtĂ© des seniors, seulement 18 % d’entre eux se soucient du pourcentage de leur batterie. 

Une phobie symptomatique d’une Ă©poque

Les sondés les plus touchés par cette angoisse sont, sans surprise, les plus jeunes. Seulement, le contexte de la crise sanitaire a aussi son rÎle à jouer dans les résultats du sondage.

L’avĂšnement du tĂ©lĂ©travail, des rĂ©unions Ă  distance, n’ont fait que renforcer la dĂ©pendance et l’anxiĂ©tĂ© liĂ©e aux Ă©crans. Le virtuel est mis en avant plus que jamais et rester joignable est devenu primordial. Des prĂ©occupations qui peuvent ĂȘtre mises en lien avec la “nomophobie” (“no-mobile-phobie”), qui caractĂ©rise la peur de ne pas ĂȘtre joignable.

Pour le sociologue Ronan Chastellier, “les smartphones ont Ă©tĂ© poussĂ©s Ă  leurs limites avec le tĂ©lĂ©travail et la batterie est devenue le nerf de la guerre, recharger vite devient une condition de la nouvelle sĂ©rĂ©nitĂ©â€, explique-t-il dans Le Parisien.

Quitter le domicile pour se retrouver dans un lieu sans prises Ă©lectriques peut devenir une vĂ©ritable Ă©preuve. Certains, se munissent d’une batterie externe, d’autres, partent au dernier moment afin de maximiser la charge du tĂ©lĂ©phone. Chez les sondĂ©s, 14 % avouent mĂȘme partir en retard pour finir la recharge complĂšte. Une fois de plus, cette propension se retrouve surtout chez les 18-24 ans (42%) et chez les 25-34 ans (26%).

 

*Étude en ligne avec un Ă©chantillon de 1 002 personnes reprĂ©sentatif de la population française ĂągĂ©e de 18 ans ou plus selon la mĂ©thode des quotas.

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