“A Beautiful Cloud” : le beau downtempo de Don Niño
Multi-instrumentiste au sein de Prohibition et NLF3, Nicolas Laureau développe une belle carrière en solo sous l’alias Don Niño, dont ce disque célèbre les deux décennies d’existence. Ecrites et maquettées en une poignée de journées, ses chansons...
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Multi-instrumentiste au sein de Prohibition et NLF3, Nicolas Laureau développe une belle carrière en solo sous l’alias Don Niño, dont ce disque célèbre les deux décennies d’existence. Ecrites et maquettées en une poignée de journées, ses chansons prennent la forme d’un exutoire après un confinement interminable à Paris.
A Beautiful Cloud s’ouvre sur une batterie martiale digne du Requiem pour un con gainsbourgien avant de couvrir sa mélodie de guitares saturées de reverbe. Le ton est donné. On se laissera porter – les pieds à dix centimètres au-dessus du sol – par l’énergie et la tension électro-acoustique de ces morceaux en suspension. Guitares tranchantes, basse lourde, boîte à rythmes asthmatique : cette célébration downtempo fait danser les ombres de Tortoise, Nick Drake, Sparklehorse ou dEUS dans nos souvenirs.
Don Niño construit des nappes sonores aussi bruitistes qu’élégantes, “mur de son” tout personnel sur lequel viennent s’éclater des textes introspectifs portés par son chant traînant et hypnotique. Figure discrète de la scène rock française, c’est dans le clair-obscur que Don Niño affine son art d’année en année. Il mérite pourtant la lumière et les hommages avec A Beautiful Cloud.
A Beautiful Cloud (Prohibited Records/L’Autre Distribution). Sortie le 10 septembre