À Canal+, trois pigistes évincés après avoir défendu Sébastien Thoen
TÉLÉVISION - L’affaire se poursuit. Après que Stéphane Guy a été licencié pour avoir exprimé son soutien à Sébastien Thoen, ce sont désormais trois journalistes pigistes du service des sports de Canal + qui ont été évincés, selon deux médias....
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
TÉLÉVISION - L’affaire se poursuit. Après que Stéphane Guy a été licencié pour avoir exprimé son soutien à Sébastien Thoen, ce sont désormais trois journalistes pigistes du service des sports de Canal + qui ont été évincés, selon deux médias. Cette nouvelle intervient suite à leur signature de la pétition de la Société des journalistes (SDJ) contre l’éviction de l’humoriste.
Les trois pigistes ont été informés de la fin de leur contrat par téléphone, ce lundi 15 février, selon le site internet Les Jours confirmée par L’Équipe. Contactée par le quotidien sportif, Canal + n’a pas souhaité faire de commentaires.
Fin novembre, Sébastien Thoen a appris que sa collaboration avec la chaîne cryptée sur laquelle il animait le “Journal du hard” prenait fin. En cause, sa participation à un sketch qui parodiait l’émission de Pascal Praud sur CNews “L’heure des pros”. Il y incarnait Lionel Messiha, une caricature de l’ancien cadre du Rassemblement national Jean Messiha, par ailleurs chroniqueur régulier de l’émission animée par Pascal Praud. Ce dernier était incarné sur un registre parodique par Julien Cazarre qui avait lui-même connu une fin d’histoire compliquée avec Canal.
Son renvoi avait suscité l’indignation de nombreux employés de la rédaction des sports de Canal+. Près de 150 collaborateurs de la chaîne avaient ainsi dénoncé, dans un communiqué, cette ”éviction” et invoqué “la liberté d’expression, de caricature et de parodie” comme visible ci-dessous. Parmi eux, trois ne travailleront donc plus sur la chaîne.
150 personnes ont signé pour défendre la liberté d'expression et de ton.
— SDJ Canal + (@CanalSdj) December 4, 2020
Beaucoup d'autres dans le groupe Canal+, nous le savons, sont en accord avec ces principes. C'est selon nous ce qu'il faut retenir.
Ne créons pas de clivage là où il n'y en pas. pic.twitter.com/BvvjHu1PJk
Le directeur des antennes et des programmes de Canal+, Gérald-Brice Viret, avait pour sa part justifié ce renvoi, car le chroniqueur s’était affiché dans ce sketch avec une personne qui “dénigre constamment” les équipes de la chaîne et avait “légitimé” ses propos, une allusion à l’humoriste Julien Cazarre.
Début décembre, pour avoir adressé un message amical à l’humoriste à l’antenne à la mi-temps de Montpellier-PSG, le commentateur vedette Stéphane Guy avait été mis à pied par sa direction, avant d’apprendre son licenciement pour déloyauté à la veille de Noël.
Dans une longue enquête publiée mi-janvier, Le HuffPost avait mis en lumière le climat de terreur qui régnait en interne suite à cette affaire. L’Équipe confirme ce mardi que suite à l’évincement de ces trois pigistes, certains journalistes en CDD, également signataires de la pétition, craignent pour leur avenir.
À voir également sur Le HuffPost : Après l’arrestation de Pablo Hasél, de violentes manifestations éclatent à Barcelone