À Kaboul, le visage des femmes défiguré dans les salons de beauté

FEMMES - “C’est comme une apocalypse”: cette jeune Afghane s’est risquée pour la 1ère fois dehors lundi 23 août à Kaboul et a encore du mal à en croire ses yeux. Les rues qui fourmillaient auparavant de vie sont d’un calme qui tranche avec...

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FEMMES - “C’est comme une apocalypse”: cette jeune Afghane s’est risquée pour la 1ère fois dehors lundi 23 août à Kaboul et a encore du mal à en croire ses yeux. Les rues qui fourmillaient auparavant de vie sont d’un calme qui tranche avec le chaos absolu de l’aéroport, d’où se poursuivent les évacuations de ceux qui veulent fuir le nouveau régime taliban.

Les femmes se terrent chez elles, mais la plupart, quand elles sortent, portent toujours le hijab, un voile découvrant le visage. “Les gens sortent et rentrent chez eux le plus vite possible”, remarque la jeune fille, âgée de 20 ans.

Les affiches de femmes arrachées ou badigeonnées

Elle ne peut plus aller à l’université, d’où les femmes sont selon elle bannies en attendant qu’il soit possible de les y séparer des hommes. “C’est une décision stupide, car nous n’avons pas assez de (femmes professeures)”, souligne cette activiste. Elle se retrouve aussi sans travail, la banque qui l’employait ne laissant pas encore revenir les femmes, par précaution. À court de nourriture, elle s’est finalement résolue à sortir avec sa mère lundi, plus d’une semaine après la prise de pouvoir des talibans.

Depuis l’arrivée des talibans dans la ville, les salons de coiffure, qui se sont multipliés depuis 20 ans, camouflent leurs devantures, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus. Sur les murs de la capitale, les affiches de femmes ont été arrachées, ou badigeonnées, sauf “celles qui étaient trop hautes”, rapporte une jeune Afghane. Certains salons de beauté et de coiffure restent ouverts.

Les talibans n’ont pas encore formé de gouvernement ni instauré de lois régissant exactement ce qui sera autorisé ou non.

À voir également sur Le HuffPost: Une présentatrice télé explique avoir été empêchée de travailler par les talibans