À la fête de l'Huma, un chant anti-police indigne jusqu'au PCF

POLITIQUE - C’est une habitude de certains rassemblements politiques ou festifs: scander son désamour de la police. Mais pour le ministre de l’Intérieur, et une partie de la classe politique -dont le secrétaire national du PCF- ça ne passe...

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POLITIQUE - C’est une habitude de certains rassemblements politiques ou festifs: scander son désamour de la police. Mais pour le ministre de l’Intérieur, et une partie de la classe politique -dont le secrétaire national du PCF- ça ne passe pas. 

Gérald Darmanin a ainsi demandé, samedi 11 septembre, aux différentes formations prenant part à la fête de l’Humanité de condamner “les propos injurieux contre la police de la République”, chantés par la foule lors d’un concert, la veille. “Cette police composée des enfants du peuple qui protègent, au péril de leur vie, nos concitoyens les plus modestes”, a-t-il écrit sur les réseaux sociaux, en pointant le silence des “partis dits de ‘gauche.’”

En cause: le refrain “tout le monde déteste la police”, repris en choeur par le public, vendredi soir, devant le rappeur marseillais Soso Maness, comme vous pouvez le voir sur les images ci-dessous.

Du RN au PCF en passant pas le PS

Une scène qui a suscité l’ire de plusieurs syndicats de police et autres responsables politiques prompts à réagir à ce genre de séquence. Le député François Jolivet, connu pour être un des spécialistes des questions de sécurité dans la majorité présidentielle, a été l’un des 1ers à dégainer, samedi, en réclamant, comme le ministre de l’Intérieur quelques minutes plus tard, “une condamnation unanime et républicaine” des partis de gauche. 

Gilbert Collard du Rassemblement national ou Éric Ciotti des Républicains sont également entrés dans la danse pour fustiger le “gauchisme qui menace la République.” “Un danger à combattre”, selon les mots du second, candidat à la potentielle primaire de la droite.

Et à gauche? Si certains responsables aperçus dans les allées du parc de La Courneuve préfèrent garder le silence, d’autres se désolidarisent franchement de la scène. C’est le cas notamment de la porte-parole du parti socialiste, Dieynaba Diop. ″Evidemment que nous condamnons”, a-t-elle expliqué ce dimanche sur BFMTV, “ce n’est pas à la gauche de réagir, c’est à la République toute entière. Ce genre de propos ignominieux se tient aussi lors de manifestations, de manière beaucoup trop régulière à mon goût.”

Même le candidat du parti communiste, pourtant en terrain conquis à la fête de l’Huma, a souhaité condamner la chose. “Je ne cautionne pas du tout ces propos, que je ne partage pas. Je les condamne fermement, je défends trop le métier des gardiens de la paix qui travaillent dans de si mauvaises conditions pour cautionner ce genre de propos”, a ainsi fait valoir Fabien Roussel, qui répondait à un journaliste de BFMTV ce dimanche, ajoutant toutefois: “c’est faire un mauvais procès à la fête de l’Huma. Ils sont très peu nombreux ceux qui ont dit ça.”

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