À l'école, les tests de dépistage du Covid-19 resteront gratuits pour les élèves
CORONAVIRUS - Les parents d’enfants non-éligibles à la vaccination n’auront rien à débourser pour le dépistage de leurs enfants en milieu scolaire, a précisé ce vendredi 27 août le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, à quelques...
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CORONAVIRUS - Les parents d’enfants non-éligibles à la vaccination n’auront rien à débourser pour le dépistage de leurs enfants en milieu scolaire, a précisé ce vendredi 27 août le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, à quelques jours de la rentrée scolaire.
Un protocole sanitaire de niveau 2 a été annoncé par le ministre, afin, selon lui d’avoir “la rentrée la plus normale possible tout en préservant la santé de chacun”. Toutefois, des interrogations subsistaient sur la gratuité des tests. Ces derniers font en effet devenir payant dans la plupart des cas à partir de mi-octobre. Sauf dans le milieu scolaire où ils resteront gratuits, a précisé Jean-Michel Blanquer sur RTL.
“Les tests que nous faisons en milieu scolaires sont gratuits”, a précisé le ministre qui vise un objectif de 600.000 tests salivaires hebdomadaires” dans les écoles primaires qui accueillent environ 4 millions d’élèves.
Il devrait en être de même pour les sorties scolaires dans des endroits où le pass sanitaire (un test négatif, à défaut de vaccin) est requis, comme les musées. “Je vais faire en sorte que ça le soit, on y travaille”, a assuré Jean-Michel Blanquer.
Le Conseil scientifique alerte sur les tests à l’école
Si le ministre s’est réjoui du chiffre “considérable” de 600.000 tests par semaine, le Conseil scientifique partage lui un autre avis.
Dans une note d’alerte transmis au gouvernement le 20 août puis actualisé, l’organe de conseil plaide pour un dépistage “bi-hebdomadaire” qui, avec “une adhésion de 50% de la population scolaire (...) permettrait de garder les classes ouvertes si les enfants trouvés infectés sont renvoyés à leur domicile”, selon une étude de modélisation récente. Il “regrette l’abandon du dépistage (dépistage généralisé ou mieux dépistage réactif de la classe lors d’un cas détecté)” qui aiderait à atteindre l’objectif “de maintenir les classes et les écoles ouvertes afin de préserver l’éducation et la santé mentale des enfants”.
“Chez les adolescents, le dépistage pourrait également apporter un bénéfice important pour le contrôle de l’épidémie, ce d’autant qu’il sera pratiqué dans une population partiellement vaccinée (supérieur à 50%) et où les efforts à réaliser pour contrôler la circulation du virus seront de fait moins importants”, selon la note du Conseil Scientifique.
Interrogé sur ce point sur RTL, Jean-Michel Blanquer a cependant justifié son protocole en citant une note de la Société française de pédiatrie qui recommande de ne pas “imposer aux enfants une répétition de tests de dépistage sans intérêt pour le contrôle épidémique”. Et de souligner que “l’objectif, c’est aussi d’avoir la vie la plus normale possible pour nos enfants.”
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