À Mugla en Turquie, les pompiers ne sont pas assez nombreux pour venir à bout des flammes
INCENDIES - Dans le quartier d’ Akçakaya à Mugla en Turquie, les pompiers n’étaient pas assez nombreux pour combattre les flammes qui ravageaient la forêt ce jeudi 5 août. Des villageois sont venus en aide aux combattants du feu pour venir...
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INCENDIES - Dans le quartier d’ Akçakaya à Mugla en Turquie, les pompiers n’étaient pas assez nombreux pour combattre les flammes qui ravageaient la forêt ce jeudi 5 août. Des villageois sont venus en aide aux combattants du feu pour venir à bout d’un incendie, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.
“Je me dis depuis des jours que seuls les professionnels devraient affronter ces flammes, mais j’ai pu me rendre compte en étant sur le terrain que les bénévoles font un excellent travail. Un pompier à l’avant, des dizaines de bénévoles qui aident à porter le tuyau derrière lui, parce qu’ils ne sont pas assez nombreux,” a écrit le photographe Mustafa Seven sur son compte Instagram.
Un peu plus au sud à Oren, les habitants ont été complètement évacués au cours de la nuit du 4 au 5 août. Les femmes et les enfants ont été évacués dans des bus. Les autres habitants ont quitté la ville en bateau.
“Dérégulation climatique”
Depuis fin juillet, une canicule exceptionnelle a provoqué de près de 180 incendies en Turquie. Plus de 110 feux ont également ravagé des forêts de Grèce ces dernières 24 heures. Selon l’Observatoire de la Terre de l’UE Copernicus, ce mois de juillet est le second plus chaud jamais enregistré en Europe.
“Nous sommes dans une phase de dérégulation climatique absolue”, a déploré cette semaine le vice-ministre grec de la Protection civile, Nikos Hardalias. À ce stade, “on ne cause plus de changement climatique, mais de menace climatique”. “Nous menons une guerre”, a estimé le ministre turc de l’Agriculture, Bekir Pakdemirli.
Dans les deux pays, les autorités faisaient face à la pression des locaux jugeant insuffisants les moyens de lutte contre ces incendies. “Nous prions les autorités de renforcer les forces aériennes et terrestres pour ne pas risquer des vies humaines”, a déclaré Giorgos Tsapourniotis, maire de Limni, sur l’île d’Eubée.
L’opposition turque a reproché au président Erdogan d’avoir échoué à maintenir sa flotte de bombardiers d’eau et d’avoir mis du temps à accepter l’aide internationale. Le président Erdogan a pour sa part accusé l’opposition de tenter de tirer un bénéfice politique de la situation. “Les feux de forêt sont une menace internationale tout comme la pandémie de Covid-19”, s’est-il défendu.
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