À Nantes, huit plaintes pour violences conjugales avant d'obtenir justice
JUSTICE - Après de nombreuses plaintes, elle avait perdu espoir. Une femme d’une trentaine d’années a enfin obtenu justice à Nantes ce jeudi 27 mai après des années de violences conjugales maintes fois dénoncées.Comme le rapporte Ouest-France,...
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JUSTICE - Après de nombreuses plaintes, elle avait perdu espoir. Une femme d’une trentaine d’années a enfin obtenu justice à Nantes ce jeudi 27 mai après des années de violences conjugales maintes fois dénoncées.
Comme le rapporte Ouest-France, cette Nantaise a vu son ex-mari qui l’avait harcelée, violentée et menacée de mort, écoper d’une peine de dix mois de sursis probatoire, comme requis.
Le prévenu devra alors justifier d’une activité, suivre des soins et un stage de sensibilisation aux violences conjugales, verser la somme de 3400 euros à la victime et ne plus se présenter à son domicile.
“Des dossiers dont on n’est pas très fiers”
Ces faits avaient pourtant été signalés à la police pas moins de sept fois avant que la huitième plante de la jeune femme aboutisse. “La procédure n’a pas été traitée comme il le fallait”, a reconnu ce jeudi la présidente alors que le procureur a déploré pour sa part “Il y a des dossiers dont on n’est pas très fiers, notre réactivité a clairement été prise à défaut”.
Le prévenu, patron de bar âgé de 41 ans, avait été condamné une fois pour des appels malveillants. Lors de cette audience il a reconnu avoir bousculé, insulté, craché sur son ex-femme ou encore l’avoir appelé 74 fois en une nuit.
“Cette période de ma vie, je voudrais l’effacer”, a déclaré le quarantenaire qui été aussi accusé d’avoir pointé le 23 novembre 2020 une arme de poing au visage de son ex-compagne qui venait récupérer leurs deux enfants.
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