À New York, les cinémas vont pouvoir rouvrir un an après leur fermeture

ÉTATS-UNIS - Le gouverneur de l’État de New York Andrew Cuomo a annoncé lundi 22 février que les salles de cinéma vont pouvoir rouvrir le 5 mars, soit quasiment un an jour pour jour après leur fermeture administrative pour cause de pandémie....

À New York, les cinémas vont pouvoir rouvrir un an après leur fermeture

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Le gouverneur Andrew Cuomo a autorisé la réouverture des cinémas dans la ville de New York.

ÉTATS-UNIS - Le gouverneur de l’État de New York Andrew Cuomo a annoncé lundi 22 février que les salles de cinéma vont pouvoir rouvrir le 5 mars, soit quasiment un an jour pour jour après leur fermeture administrative pour cause de pandémie. La réouverture se fera avec une jauge maximum de 25% de la capacité d’accueil habituelle et une limite de 50 spectateurs par salle, a indiqué le gouverneur.

C’est une bouffée d’oxygène pour l’industrie du cinéma aux États-Unis, privée de ses deux plus grands marchés, Los Angeles et New York. À New York, les salles sont fermées depuis le 17 mars 2020, sur décret du maire, Bill de Blasio.

La décision intervient alors que le nombre de cas positifs au coronavirus et d’hospitalisations à New York revient aux niveaux de début décembre, soit au début du second pic de la pandémie. La ville sera désormais alignée sur le reste de l’État, où les salles avaient été autorisées à rouvrir dès la mi-octobre.

 

Une absence de films attractifs 

Pour autant, certaines salles du reste de l’État ont décidé de rester fermées, estimant qu’une réouverture ne serait pas viable économiquement. La faible jauge, les restrictions concernant la vente de nourriture et de boissons, ainsi que l’absence de films susceptibles d’attirer les spectateurs, ont ainsi dissuadé plusieurs exploitants de se lancer. Le calendrier des sorties a été bouleversé par les studios hollywoodiens qui ont décalé l’arrivée de la plupart des films à gros budget. Disney et Warner ont maintenu quelques titres, mais opté pour une sortie simultanée, comme pour “Raya et le dernier dragon”, qui arrivera en salles et sur la plateforme Disney+ début mars.

Pour l’association américaine des propriétaires de salles (NATO), “la réouverture va donner confiance aux distributeurs de films pour fixer des dates de sortie et les tenir”, a-t-elle déclaré. “C’est aussi une étape importante pour le rétablissement de toute une industrie.”

Adam Aron, le PDG de la chaîne AMC, la plus importante des États-Unis, a annoncé, dans un communiqué transmis à l’AFP, que les 13 cinémas du groupe à New York rouvriraient dès le 5 mars.

Interrogé par l’AFP, Andrew Elgart, propriétaire indépendant de trois cinémas à New York, a indiqué qu’il ne rouvrirait “probablement pas” le 5 mars, même s’il étudie la possibilité de le faire plus tard. Il n’est “pas certain” qu’un redémarrage soit rentable dans ces conditions. Il n’est pour l’instant pas prévu de réouverture à Los Angeles.

À San Francisco, troisième marché du pays, les autorités ont autorisé la réouverture en octobre, mais de nombreux exploitants ont choisi de rester fermés, jugeant les conditions imposées trop pénalisantes économiquement.

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