À Nice, ce vaccinodrome ferme faute de volontaires chez les personnels prioritaires
VACCINS - Pour son 1er jour, la vaccination annoncée par le gouvernement des enseignants et policiers de plus de 55 ans, ainsi que d’autres professions très exposées au Covid-19, n’a pas eu le succès escompté dans les Alpes-Maritimes, a appris...
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VACCINS - Pour son 1er jour, la vaccination annoncée par le gouvernement des enseignants et policiers de plus de 55 ans, ainsi que d’autres professions très exposées au Covid-19, n’a pas eu le succès escompté dans les Alpes-Maritimes, a appris l’AFP auprès de la préfecture ce samedi 17 avril.
À Nice, le centre de vaccination départemental qui devait rester ouvert tout le week-end pour vacciner les personnels de plus de 55 ans les plus exposés, a fermé dès samedi en milieu de journée, faute de candidats à la vaccination proposée avec le vaccin AstraZeneca.
“Nous avons eu seulement 58 personnes qui se sont présentées ce matin pour 4000 doses de vaccin disponibles”, a indiqué Benoit Huber, directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes.
L’opération se poursuit encore sur deux semaines
La préfecture précise toutefois que cette opération est appelée à se poursuivre dans les deux semaines qui viennent pour les éventuels candidats qui se présenteraient.
Elle souligne que la population éligible est, dans les Alpes-Maritimes, “relativement réduite” avec 3000 enseignants âgés de 55 ans et plus. Par ailleurs, un certain nombre ont déjà été vaccinés, notamment à Nice où la mairie indique avoir “quasiment terminé” la vaccination des enseignants de la ville qui sont actuellement en vacances.
Jeudi, le Premier ministre Jean Castex avait annoncé l’ouverture durant le week-end de créneaux dédiés aux professeurs des écoles, collèges et lycées, professionnels de la petite enfance, policiers et gendarmes, surveillants pénitentiaires, agents spécialisés des écoles maternelles (Atsem) et les AESH (accompagnants d’enfants en situation de handicap). Environ 400.000 personnes peuvent prétendre recevoir des injections du vaccin AstraZeneca ou bien de Pfizer ou Moderna.
Mi-mars, le vaccin AstraZeneca, utilisé exclusivement ce week-end à Nice, a été suspendu quelques jours après des signalements en Europe de thromboses (caillots sanguins) très rares et très atypiques. Après avoir changé plusieurs fois de position, la France a finalement décidé le 19 mars d’injecter ce vaccin uniquement aux plus de 55 ans, car ces thromboses ont surtout été observées chez des sujets plus jeunes.
À voir également sur Le HuffPost: Castex annonce des créneaux de vaccination pour les professeurs et les policiers