À Paris, des éboueurs et des égoutiers manifestent dans la cour de l'Hôtel de Ville

SERVICE PUBLIC - L’Hôtel de Ville de Paris a été investi par des manifestants ce mardi 25 mai. Des égoutiers et des éboueurs, employés par la municipalité, ont d’abord manifesté devant la mairie de Paris puis dans la cour du bâtiment alors...

À Paris, des éboueurs et des égoutiers manifestent dans la cour de l'Hôtel de Ville

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

SERVICE PUBLIC - L’Hôtel de Ville de Paris a été investi par des manifestants ce mardi 25 mai. Des égoutiers et des éboueurs, employés par la municipalité, ont d’abord manifesté devant la mairie de Paris puis dans la cour du bâtiment alors que certains sont montés sur les toits avec des fumigènes, comme vous pouvez le voir sur la vidéo en tête d’article.

Ils protestent contre la réforme de la fonction publique, qui doit être effective le 1er janvier 2022 dans toutes les municipalités.

 

Cette loi du 6 août 2019 prévoit la fin des exceptions locales, notamment en termes de temps de travail. Une question d’égalité, pointée de longue date par la Cour des comptes. Son application fera passer le temps de travail annuel des 55.000 agents de la Ville de 1.552 à 1.607 heures, pour coller aux 35 heures, occasionnant une perte de huit jours de congé dans l’année, selon les syndicats.

Des négociations sont en cours entre ces derniers et la Mairie de Paris, qui cherchent à trouver un compromis depuis plusieurs jours, selon les informations de nos confrères du Monde.

 

Mercredi et jeudi dernier, les agents de la municipalité s’étaient déjà mobilisés aux abords de l’Hôtel de Ville pour dénoncer “une régression sociale”, à l’appel de l’intersyndicale des fonctionnaires de la mairie de Paris. 

Fin avril, la ministre de la Transformation des fonctions publiques Amélie de Montchalin, avait répondu par courrier à la demande d’Anne Hidalgo d’un délai supplémentaire pour la mise en œuvre de la réforme, en lui demandant de respecter la date du 1er janvier 2022.

La ministre avait invité la maire de la capitale à utiliser “les dérogations prévues par le législateur pour tenir compte des sujétions spécifiques auxquelles certains agents publics sont soumis, en particulier pour ceux d’entre eux qui doivent travailler la nuit, le dimanche ou les jours fériés ou ceux qui exercent un métier dont la pénibilité ou la dangerosité sont reconnues. Ils peuvent être rassurés sur ce point”.

À voir également sur Le Huffpost: Extinction Rébellion s’enchaîne à l’Assemblée contre les abandons de la loi climat