À Paris, une procession catholique violemment prise à partie

POLICE - Ils étaient quelque 300 personnes à défiler ce samedi 29 mai dans une procession catholique dans les rues de Paris afin de rendre hommage à leurs martyrs morts pendant le massacre de la rue Haxo, le 26 mai 1871. Ce jour-là, 40 gendarmes,...

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Une procession catholique a été la cible d'agression samedi 29 mai à Paris. 

POLICE - Ils étaient quelque 300 personnes à défiler ce samedi 29 mai dans une procession catholique dans les rues de Paris afin de rendre hommage à leurs martyrs morts pendant le massacre de la rue Haxo, le 26 mai 1871. Ce jour-là, 40 gendarmes, 10 ecclésiastiques et quatre civils furent exécutés par décret de la Commune.

Le rassemblement a été violemment pris à partie et une plainte contre X est en cours de préparation, ainsi que le confirme au HuffPost le diocèse de Paris. 

Comme le précisent Le Parisien et Le Figaro, la marche a été compliquée dès son départ rue de la Roquette. Aux invectives et moqueries lancées depuis les terrasses se succède la rencontre houleuse avec d’autres manifestants, au niveau du cimetière du Père-Lachaise. Ces derniers étaient venus célébrer la mémoire de la Commune dans un rassemblement autorisé quelques heures plus tôt.

Comme le pointe La Croix, l’association Les Amies et amis de la Commune de Paris 1871 avait justement organisé dans le quartier une grande journée pour le 150e anniversaire de la Commune.

Violences et dégradations

La tension a continué de monter au fur et à mesure que la procession avançait. En arrivant non loin de la station de métro Ménilmontant, un groupe d’une vingtaine de personnes identifiées comme des antifascistes a alors poursuivi le défilé. “Ceux-là voulaient clairement en découdre, c’étaient des antifas”, assure un organisateur de la procession au Parisien, évoquant des dégradations de rétroviseurs, de bannières, et d’une sono.

Après les slogans “Tout le monde déteste les Versaillais! À mort les fachos!”, des jets de projectiles et des bousculades s’en sont suivis. Selon Le Figaro, deux sexagénaires ont été jetés au sol et une troisième personne a dû être hospitalisée après une blessure au crâne. 

Le policier désigné pour accompagner la procession finit par s’interposer alors que la préfecture, prévenue, envoie des renforts. Insuffisant, selon Le Parisien puisque le cortège sera de nouveau interrompu par un groupe de plusieurs dizaines de personnes peu après. Les manifestants catholiques sont alors forcés de se réfugier dans l’église Notre-Dame-de-la-Croix dont ils finiront par être exfiltrés deux par deux.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a fait part de son soutien sur Twitter 

″ La liberté de culte doit pouvoir s’exercer en toute sérénité dans notre pays. Pensées pour les catholiques de France”, écrit notamment le ministre. 

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