À Rodez, Agnès Pannier-Runacher chahutée par des salariés de Bosch

POLITIQUE - “Je ne veux pas que vous ‘creviez.’” Agnès Pannier-Runacher a eu bien du mal à se faire entendre des salariés de Bosch qui manifestaient ce vendredi 19 mars à Rodez. La ministre déléguée à l’Industrie était en déplacement en Aveyron...

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La ministre Pannier-Runacher chahutée par des salariés de Bosch menacés de licenciement à Rodez

POLITIQUE - “Je ne veux pas que vous ‘creviez.’” Agnès Pannier-Runacher a eu bien du mal à se faire entendre des salariés de Bosch qui manifestaient ce vendredi 19 mars à Rodez. La ministre déléguée à l’Industrie était en déplacement en Aveyron pour échanger avec le PDG Heiko Carrie, et les représentants syndicaux du site alors que 750 emplois y sont menacés.

“Je viens les yeux dans les yeux pour vous parler”, a ainsi lancé la ministre aux manifestants, avant que sa voix soit recouverte par les huées et les -vifs- reproches qui lui étaient adressés, comme vous pouvez le voir ci-dessous, dans une vidéo publiée par France Bleu Occitanie.

Pendant plus d’une dizaine de minutes, Agnès Pannier-Runacher a notamment promis aux salariés de se battre pour sauvegarder un maximum d’emplois, pendant que ceux-ci lançaient “on va creuver” ou “c’est une trahison.” Un peu plus tôt, la ministre avait indiqué à France Bleu qu’on ne “pouvait pas se satisfaire du niveau de suppression d’emplois annoncé par Bosch”, tout en se félicitant d’avoir évité le scénario “catastrophe” d’une fermeture totale du site de Rodez. 

Un séisme à Rodez

“Nous souhaitons que Bosch soit pleinement engagé dans la réindustrialisation du site”, a-t-elle également précisé, sans davantage de précision. 

L’équipementier automobile allemand a annoncé le 5 mars qu’il allait supprimer 750 emplois dans son usine aveyronnaise d’ici à 2025. La mesure est “indispensable”, selon lui, dans le contexte de chute des ventes de véhicules diesel, une technologie dont le site de Rodez est spécialiste. Un séisme dans ce bassin d’emploi, où l’équipementier était jusqu’ici le premier employeur privé.

L’enjeu est désormais “d’avoir le maximum d’emplois maintenus sur le site”, selon les mots de la ministre de l’Industrie. “Bosch articule le chiffre de 500, je pense que l’on peut aller plus loin, avant de parler de départs”, expliquait-elle le 14 mars dernier sur Radio J, demandant à l’entreprise “zéro départ contraint”, une volonté déjà exprimée par les dirigeants qui veulent avoir recours à des retraites anticipées et des départs volontaires.

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