À Thierville-sur-Meuse, l'émotion de Parly lors de l'hommage aux soldats morts au Mali
POLITIQUE - “Aujourd’hui la France pleure, elle pleure dans le froid glacial du mois de janvier en se souvenant de la chaleur de vos âmes”. Avec des tremblements dans la voix, la ministre des Armées, Florence Parly, a rendu hommage ce mardi...
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POLITIQUE - “Aujourd’hui la France pleure, elle pleure dans le froid glacial du mois de janvier en se souvenant de la chaleur de vos âmes”. Avec des tremblements dans la voix, la ministre des Armées, Florence Parly, a rendu hommage ce mardi 5 janvier aux trois soldats français morts au Mali, lors d’un discours prononcé à Thierville-sur-Meuse, lieu de déploiement de leur régiment.
Âgés de 28, 23 et 21 ans, le brigadier-chef Tanerii Mauri, et les chasseurs de première classe Quentin Pauchet et Dorian Issakhanian -qui appartenaient au 1er régiment de chasseurs de cette ville de la région Grand Est- sont morts fauchés par des explosifs. L’attentat a été revendiqué par le GSIM, un groupe jihadiste affilié à Al-Qaïda. Ils effectuaient une mission d’escorte dans une zone frontalière du Niger et du Burkina Faso, dans le cadre de l’opération Barkhane.
Dans un communiqué de presse publié le jour de leur décès, le ministère des Armées avait exprimé ses condoléances aux familles. Et avait rappelé l’objectif des forces françaises au Sahel: “une mission de fraternité d’armes dont les progrès mettent progressivement le Mali en situation d’assumer sa propre sécurité.”
Ils étaient en mission au Mali. Pour la France, pour le Sahel, contre le terrorisme. Le brigadier-chef Tanerii Mauri, les chasseurs de 1ère classe Dorian Issakhanian et Quentin Pauchet sont morts pour la France. Mes pensées vont à leurs familles, leurs proches et frères d’armes. pic.twitter.com/a7RKF1PkAl
— Florence Parly (@florence_parly) December 28, 2020
5 soldats morts au Sahel en deux semaines
Quelques jours plus tard, deux autres soldats français ont été tués et un troisième blessé samedi dans le nord-est du Mali dans une autre attaque à l’engin explosif improvisé. Il s’agit de deux soldats du 2e régiment de hussards de Haguenau (est de la France), la sergente Yvonne Huynh, jeune mère de 33 ans et première femme morte au Sahel, et le brigadier Loïc Risser, 24 ans.
La veille de l’hommage à Thierville-sur-Meuse, un défilé des cortèges funéraires a eu lieu sur le Pont Alexandre III. Dans le public qui pouvait y assister, des membres de la famille des victimes. Certains d’entre eux ont exprimé leur peine et leur sentiment de vies”sacrifiées” par cette opération française.
Actuellement 5.100 militaires ont été envoyés dans cette immense zone, confrontée à des violences jihadistes et une crise sécuritaire qui ont fait des milliers de morts civils et militaires ces dernières années.
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