Ademo relaxé des poursuites le visant pour "outrage" et "rébellion"
PROCÈS - Le rappeur Ademo, du groupe PNL, a été relaxé par le tribunal correctionnel de Paris des poursuites le visant pour “outrage” et “rébellion”, après son arrestation mouvementée par la police en septembre dernier, a appris l’AFP ce mercredi...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
PROCÈS - Le rappeur Ademo, du groupe PNL, a été relaxé par le tribunal correctionnel de Paris des poursuites le visant pour “outrage” et “rébellion”, après son arrestation mouvementée par la police en septembre dernier, a appris l’AFP ce mercredi 5 mai de source proche du dossier.
Le tribunal correctionnel de Paris l’a relaxé au nom d’exceptions de nullité avancées par la défense qui estimait que l’anonymat des policiers n’était pas justifié dans cette procédure, selon cette source.
Dans ce dossier, le parquet de Paris avait requis lors de l’audience le 14 avril deux mois de prison ferme, à effectuer sous bracelet électronique, cinq mois de prison avec sursis, et 1.000 euros d’amende contre le musicien de 34 ans.
Tarik Andrieu, de son vrai nom, ne s’était pas présenté.
Ademo avait été interpellé alors qu’il se préparait un joint de cannabis en marchant dans la rue à Paris, avec sa femme et leur fils en poussette.
Les images de son arrestation mouvementée avaient largement circulé sur les réseaux sociaux. On l’y voyait notamment se montrer virulent envers les policiers, puis se faire plaquer au sol pendant que des passants invectivaient les forces de l’ordre.
Trois des quatre fonctionnaires qui l’avaient interpellé avaient assuré à la barre qu’ils n’avaient pas reconnu le rappeur, qui s’était montré “agressif” et les avait insultés à de nombreuses reprises.
Un policier avait fait part des “menaces” qu’il aurait reçues sur les réseaux sociaux de la part de nombreux fans appelant à “retrouver” les policiers.
Tarik Andrieu avait lui expliqué avoir été “surpris” quand le policier lui avait tapé sur l’épaule, soutenu qu’il ne voulait pas attirer l’attention mais que les policiers s’étaient montrés violents.
Le groupe PNL n’a “pas une parole, pas un clip” anti-police, avait de son côté assuré l’avocat du rappeur, Me Vincent Brengarth.
“En fait, vous avez des versions qui sont les mêmes mais avec les rôles inversés”, avait résumé la juge.
Le groupe PNL - Ademo et son frère N.O.S - connaît un succès phénoménal en France depuis 2015. Le groupe a été lancé par le morceau “Le monde ou rien”, dont le clip a été tourné dans la Scampia, un quartier populaire de la banlieue de Naples.
Extrêmement discrets, les deux frères pratiquent une communication a minima et ne s’expriment pas dans les médias.
A voir également sur Le HuffPost: Ademo de PNL interpellé, les images d’une arrestation mouvementée