Afghanistan: Les États-Unis prêts à évacuer de Kaboul des "milliers de personnes par jour"
CONFLIT - La plupart des soldats américains envoyés en Afghanistan pour soutenir l’évacuation de diplomates et autres civils arriveront avant la fin de la journée de dimanche à Kaboul, a affirmé le Pentagone ce vendredi 13 août.Un 1er bataillon...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
CONFLIT - La plupart des soldats américains envoyés en Afghanistan pour soutenir l’évacuation de diplomates et autres civils arriveront avant la fin de la journée de dimanche à Kaboul, a affirmé le Pentagone ce vendredi 13 août.
Un 1er bataillon de marines est déjà arrivé à l’aéroport international de Kaboul dans le cadre de la mission ordonnée la veille par le président Joe Biden, sur fond d’avancée rapide des talibans à travers le pays.
Les États-Unis sont prêts à évacuer de la capitale afghane par voie aérienne des “milliers de personnes par jour”, a affirmé le porte-parole du Pentagone John Kirby lors d’une conférence de presse.
Selon lui, Kaboul ne fait cependant pas face à une “menace imminente”, même s’il a reconnu que les talibans tentaient “d’isoler Kaboul”.
Près de 4200 personnes travaillaient encore cette semaine à l’ambassade des États-Unis à Kaboul. Plusieurs milliers d’Afghans ayant servi comme interprètes ou dans d’autres rôles de support pour la mission américaine longue de deux décennies sont également soucieux de quitter le pays dès que possible, par peur de représailles des talibans.
Le retrait militaire américain doit lui être achevé d’ici le 31 août. Joe Biden a depuis affirmé ne pas regretter sa décision, même si la rapidité avec laquelle l’armée afghane s’est désintégrée a surpris et déçu les Américains, qui ont dépensé plus de 1000 milliards de dollars pour la former et l’équiper.
Évacuations de plusieurs ambassade
Outre les États-Unis, de nombreux pays ont pris des mesures ce vendredi pour entamer ou accélérer le rapatriement du personnel des ambassades ou de leurs expatriés sur place. C’est notamment le cas de l’Espagne, de la Suède, de l’Italie, de la Finlande, et des Pays-Bas. La Norvège et le Danemark ont annonce la fermeture provisoire de leur ambassade alors que l’Allemagne a annoncé de son côté réduire son personnel diplomatique à Kaboul au “minimum absolu”.
La Suisse, qui n’y dispose pas d’ambassade, a annoncé le rapatriement de quelques collaborateurs helvétiques et d’une quarantaine d’employés locaux.
Londres a parallèlement annoncé le redéploiement de 600 militaires pour aider les ressortissants britanniques à partir.
Interrogé par Reuters, les services du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, ont indiqué que Paris avait réitéré la semaine dernière son appel à ses ressortissants à quitter le pays dès que possible.
Les talibans continuaient vendredi leur implacable progression en s’emparant de la ville de Pul-e-Alam, capitale de la province du Logar, à 50 km au sud de Kaboul. Ils avaient pris auparavant Lashkar Gah, capitale de la province du Helmand, dans le sud du pays, quelques heures après avoir fait tomber Kandahar, la deuxième ville d’Afghanistan.
Les insurgés contrôlent désormais près de la moitié des capitales provinciales afghanes, toutes tombées en seulement huit jours.
À voir également sur Le HuffPost: À Kaboul, des attentats près d’une école pour filles font 50 morts