Alain Chamfort : “Je n’espère évidemment pas partir en tournée pour la dernière fois”

Dernier album, mais dernière tournée aussi ? Avec l’annonce officielle de mon dernier album pour la sortie de L’Impermanence, je me suis débarrassé d’un poids considérable, mais je n’espère évidemment pas partir en tournée pour la dernière...

Alain Chamfort : “Je n’espère évidemment pas partir en tournée pour la dernière fois”

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Dernier album, mais dernière tournée aussi ?

Avec l’annonce officielle de mon dernier album pour la sortie de L’Impermanence, je me suis débarrassé d’un poids considérable, mais je n’espère évidemment pas partir en tournée pour la dernière fois. [sourire]

Es-tu sensible à l’impermanence ?

Depuis longtemps, et heureusement d’ailleurs. C’est une idée très simple à accepter, surtout quand l’impermanence recouvre mon activité principale. Par les aléas que j’ai connus au cours de ma carrière, j’ai toujours su rebondir d’une manière ou d’une autre dans la musique. Idem dans ma vie personnelle ; tu perds quelqu’un, tu retrouves quelqu’un d’autre.

Ton obsession du moment ?

Me concentrer sur le fait de causer de mon nouvel album plutôt que de ressasser les sempiternelles anecdotes avec Claude François, Jacques Dutronc et Serge Gainsbourg. D’autant que ce que je leur dois est bien plus important que ce que je peux leur reprocher.

Dernier SMS reçu ?

Celui de ma fiancée qui m’attendait en se demandant où j’étais, et aussi celui d’une copine au sortir du film Le Tableau volé de Pascal Bonitzer, qui m’a gentiment demandé d’y participer.

Un album dont tu ne te lasseras jamais ?

Il y en a deux que j’ai du mal à départager : No One Cares (1959) de Frank Sinatra et Songs in the Key of Life (1976) de Stevie Wonder.

Le dernier film qui t’a ému ?

Une famille de Christine Angot. La scène de confrontation entre sa belle-mère, la veuve de son père, et Christine Angot quand elle se rend à son domicile avec deux caméras m’a particulièrement marqué par sa force et sa puissance à l’écran.

Qui te touche ?

Les gens bienveillants, qui mettent l’accent sur l’empathie et l’ouverture d’esprit et rendent ainsi la vie plus douce.

Qui t’agace ?

Les gens qui se comportent à l’opposé des précédents et se laissent entraîner dans le sectarisme. Particulièrement le personnel politique, dont la responsabilité devrait, au contraire, leur éviter les invectives gratuites et disproportionnées, avec les conséquences dramatiques que l’on sait.

L’année que tu aimerais revivre ?

Ma rentrée en sixième, en 1960. [sourire] J’avais l’impression de quitter enfin les petits et de découvrir la mixité. Cette année-là, j’ai ressenti un sentiment de liberté et un vrai passage ailleurs.

Un dernier rêve ?

Que l’effondrement annoncé s’inverse et que l’on parvienne à se reprendre en main pour refonder des idéaux et construire quelque chose de nouveau.

L’Impermanence (BMG). Sorti depuis le 22 mars. En concert au Point Éphémère, Paris, le 6 juin.