Alê Abreu livre avec “Le Secret des Perlims”, une nouvelle et très belle fable poétique

Rejouant un procédé similaire de rite initiatique que pour “Le Garçon et le Monde” (2014), Le Secret des Perlims est le transfert d’un monde à l’autre (la forêt et l’inconnu), l’épreuve d’un voyage et les modulations qu’il provoque. Deux agents...

Alê Abreu livre avec “Le Secret des Perlims”, une nouvelle et très belle fable poétique

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Rejouant un procédé similaire de rite initiatique que pour “Le Garçon et le Monde” (2014), Le Secret des Perlims est le transfert d’un monde à l’autre (la forêt et l’inconnu), l’épreuve d’un voyage et les modulations qu’il provoque. Deux agents secrets de royaumes rivaux (le Soleil et la Lune) se partagent une forêt magique jusqu’à ce que les Géants menacent d’engloutir ce monde sous les eaux. Ces deux personnages que tout oppose vont alors s’unir dans leur recherche des Perlims, des créatures mystérieuses et secrètes.

Dans une longue 1ère partie hélas convenue, cette association des contraires (l’embrassement des cultures), si elle prend la forme d’un message un peu naïf, est surtout porté par une croyance plastique très forte. Somptueux mélange de 2D, de 3D et d’un travail à l’encre, le film sculpte des bois enchantés comme si Matisse avait voyagé en territoire sylvain. Dans une gamme chromatique multicolore, le film, comme la forêt, s’effeuille ainsi peu à peu, pour exprimer toute la douleur du monde d’après.

Alê Abreu, cinéaste brésilien, n’est pas sans évoquer la question de la déforestation amazonienne, et par-delà, avec un épilogue étonnant, toute la funeste possible déconstruction de l’imaginaire.

Le Secret des Perlims d’Alê Abreu – en salle le 18 janvier