“Àma Gloria”, “Banel & Adama”, “Super Bourrés”… Voici les sorties de la semaine
Àma Gloria de Marie Amachoukeli Nous sommes vite subjugué·es par la pudeur, la retenue, la douceur de la mise en scène, qui ne tombe jamais ni dans l’excès de sentiments ni dans le misérabilisme, et par ses deux interprètes : Ilça Moreno et...
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Àma Gloria de Marie Amachoukeli
Nous sommes vite subjugué·es par la pudeur, la retenue, la douceur de la mise en scène, qui ne tombe jamais ni dans l’excès de sentiments ni dans le misérabilisme, et par ses deux interprètes : Ilça Moreno et surtout la jeune Louise Mauroy-Panzani, bouleversante et déjà si mûre pour son âge.
Lire la critique de Jean-Baptiste Morain
Banel & Adama de Ramata-Toulaye Sy
Pour son 1er long métrage Ramata-Toulaye Sy met en scène la fusion entre ces deux amoureux·euses, fusion naïve et tendre des 1ères et vives passions dont il est impossible de concevoir la fin, comme il est impossible d’effacer ce “et”. On sait, on sent pourtant, dès le début, que l’issue sera fatale, qu’il y aura bien une séparation, une brisure, imposée par celles et ceux du village qui voudraient rendre Banel – jeune femme qui se rêve libre – esclave de sa condition féminine et de future épouse, titre qu’elle refuse.
Lire la critique de Marilou Duponchel
Super Bourrés de Bastien Milheau
Super Bourrés est plein d’une sensibilité particulière à l’adolescence et tout particulièrement l’adolescence rurale, celle du Sud-Ouest, avec ces manières de négocier comme on peut avec la camaraderie virile du rugby et de la tise, ces non-dits qui couvent et que le film s’attache à fissurer – c’est certes un cliché, mais ce n’est néanmoins pas un vain mot.
Lire la critique de Théo Ribeton
La Louve de Manon Décor et Michele Salimbeni
C’est le drame de la louve : de ne trouver que dans son désir, l’appel du gouffre. Suppliciée d’avoir aimé les hommes ? La Louve est une recherche de l’impur sous un grand ciel bleu. Rien à cacher à l’ombre des oliviers. Après les images documentaires, quelque chose change dans la mise en scène. Un lent mouvement de caméra vient alors clore le film, comme un dernier rayon de soleil posé sur les champs et le sang.
Lire la critique d’Arnaud Hallet
La Beauté du geste, de Shō Miyake
Par le toucher granuleux de sa photographie 16mm captant les pulsations d’un Tokyo mis à l’arrêt, La Beauté du geste renonce à une grande partie de ce qui est familier au genre pour se recentrer à la place sur une tendre étude de personnages dont la relation entre Keiko (Yukino Kishii) et son mentor (Tomokazu Miura) forme le cœur battant du film.
Lire la critique de Ludovic Béot
Alam de Firas Khoury
Alam est un film souvent drôle, mais pas seulement : comme dans certaines comédies italiennes (Le Fanfaron de Dino Risi, Les Camarades de Mario Monicelli, etc.), les larmes ne sont jamais loin du rire et le drame est toujours proche de la farce, car les adultes ne comprennent pas toujours les délires des adolescents et le réel insupportable. Un beau film, tragicomique.
Lire la critique de Jean-Baptiste Morain