Anabel Lopez  (Filles du feu) : "J'ai toujours pensé que ma grand-mère était un peu sorcière"

Est-ce impressionnant de porter sur ses épaules une fiction de si grande envergure ?Anabel Lopez  : C'était un réel plaisir. Dès que j'ai reçu le scénario, je m'y suis projetée, d'autant que j'ai toujours pensé que ma grand-mère était un peu...

Anabel Lopez  (Filles du feu) : "J'ai toujours pensé que ma grand-mère était un peu sorcière"

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Est-ce impressionnant de porter sur ses épaules une fiction de si grande envergure ?

Anabel Lopez  : C'était un réel plaisir. Dès que j'ai reçu le scénario, je m'y suis projetée, d'autant que j'ai toujours pensé que ma grand-mère était un peu sorcière. Elle avait un sixième sens, savait toujours un peu à l'avance ce qui allait arriver. Et elle était très à l'écoute, empathique avec chacun. Or, je pense que la qualité de base d'une actrice ou d'un acteur est de comprendre intimement ce que les gens éprouvent.

Jeannette, votre personnage, se refuse à son destin avant de l'embrasser...

Au départ, elle croit qu'elle est plus utile à sa communauté en étant une femme rangée. Mais finalement, c'est la tragédie qu'elle va traverser qui ravive son côté plus intuitif et fait qu'elle accepte de reprendre sa place...

Y trouvez-vous des résonances avec notre époque, notamment en ce qui concerne la volonté de contrôle du corps des femmes ?

Oui, j'en vois beaucoup. D'ailleurs chez Jeannette, c'est de son corps, de son rapport à la nature, au sacré, du réveil de son désir que viendra le changement. Dans Filles du feu, les femmes sont assez libres car les hommes partent souvent en mer, ce qui leur permet de diriger et d'être valorisées. Et c'est justement ce que le juge (joué par Bruno Debrandt, ndlr.) veut combattre en les persécutant.

Quel a été votre parcours avant Filles du feu ?

J'ai fait beaucoup de théâtre, avant de passer devant les caméras. C'est un autre mode d'expression des sentiments mais il y a la même volonté de mettre au centre une discussion.

Pensez-vous que vous transmettrez votre passion pour votre métier à vos enfants qui ont 11 et 5 ans ?

Je n'ai jamais imaginé faire autre chose que ça ; ce que je considérais comme une joie, mais parfois aussi comme un mauvais sort parce que personne, dans ma famille, n'était dans ce milieu et que j'ai dû énormément batailler pour y arriver. Aujourd'hui, je vois que ma fille a une grande maturité émotionnelle et du plaisir à partager. Mais j'ai eu tellement mal à m'imposer dans ce métier que je ne suis pas sûre de vouloir l'encourager dans cette voie.

Filles du Feu © © THIERRY LANGRO - KWAÏ - FTV Filles du Feu © © THIERRY LANGRO - KWAÏ - FTV Filles du Feu © © THIERRY LANGRO - KWAÏ - FTV Filles du Feu © © THIERRY LANGRO - KWAÏ - FTV Filles du Feu © © THIERRY LANGRO - KWAÏ - FTV Filles du Feu © © THIERRY LANGRO - KWAÏ - FTV