Apichatpong Weerasethakul dévoile quelques secrets sur son prochain (très) long métrage
Dans une entrevue passionnante, Apichatpong Weerasethakul évoque l’actuelle restauration de son chef-d’œuvre Tropical Malady (2004), revient sur sa collaboration avec Tilda Swinton et commente le dernier film de Tsaï Ming-liang et Avatar 2 :...
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Dans une entrevue passionnante, Apichatpong Weerasethakul évoque l’actuelle restauration de son chef-d’œuvre Tropical Malady (2004), revient sur sa collaboration avec Tilda Swinton et commente le dernier film de Tsaï Ming-liang et Avatar 2 : La Voie de l’eau (!).
Les cinéphiles seront surtout ravi·es d’en apprendre plus sur son prochain film… Si Memoria (2021) avait marqué plusieurs évolutions importantes dans l’œuvre du réalisateur, à commencer par sa délocalisation de sa Thaïlande natale vers la Colombie, et par la convocation plus explicite que jamais de l’imagerie de la science-fiction le temps d’un plan, son prochain film devrait poursuivre ces deux logiques.
En effet, il s’agira d’une libre adaptation du roman Les Fontaines du Paradis, d’Arthur C. Clarke, publié en 1979. Ce récit de science-fiction suit un scientifique ambitieux dont le projet est de créer un immense ascenseur spatial, qui relierait la Terre à l’espace depuis une île fictive du Sri Lanka. En parallèle à ce livre, le projet s’inspirera également du récit de pèlerinage d’une Thaïlandaise partie au Sri Lanka pour gravir une montagne sacrée. En combinant ces deux aspects, le cinéaste cherche à explorer le conflit entre le rationalisme et la spiritualité, entre la science et la religion.
Un projet radical et expérimental
Apichatpong Weerasethakul nous apprend également qu’il devrait retrouver ses actrice et acteur fétiches, Jenjira Pongpas et Sakda Kaewbuadee, “the same old gang”. Il se réjouit de travailler à nouveau en équipe plus réduite, avec un budget moins important que celui de Memoria. Ces conditions de tournage devraient lui permettre de revenir à la liberté de son 1er long métrage Mysterious Object at Noon (2000), dont le tournage reposait sur une logique de “marabout, bout d’ficelle”.
Il imagine même un film d’une durée de trois à quatre heures, afin de proposer une expérience inédite de la durée aux spectateurs et spectatrices : “La capacité d’attention de l’être humain est de 90 minutes, et le cycle du rêve est également de 90 minutes. L’allonger est un défi : comment créer un voyage sans être prisonnier de ses contraintes biologiques et humaines ?
Lire l’entretien complet sur le site de Metrograph.