Après des "menaces" sur l'investiture de Biden, le Washington Monument ferme ses portes
ÉTATS-UNIS - Washington DC se barricade. Moins d’une semaine après le chaos au Congrès, et alors que l’investiture de Joe Biden se rapproche, la capitale américaine prend des mesures face à des “menaces” de perturbation dans les jours à venir. Comme...
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ÉTATS-UNIS - Washington DC se barricade. Moins d’une semaine après le chaos au Congrès, et alors que l’investiture de Joe Biden se rapproche, la capitale américaine prend des mesures face à des “menaces” de perturbation dans les jours à venir.
Comme le révèle la chaine américaine ABC ce lundi 11 janvier, le FBI a “reçu des informations concernant un groupe armé qui projette de se rendre à Washington DC le 16 janvier. Ils ont averti que si le Congrès essayait de renverser le président via le 25e amendement, une énorme surprise était prévue”.
La menace s’étend d’ailleurs à tout le pays et cible plus particulièrement l’investiture de Joe Biden. “Des manifestations avec armes sont prévues devant les parlements des 50 états, entre le 16 et le 20 janvier à minima, et aussi devant le Capitole le 20 janvier”, précise le FBI dans un communiqué diffusé par ABC.
Face à ces alertes de la plus haute agence de renseignements américaine, certaines dispositions ont donc immédiatement été prises. À commencer par la fermeture dès ce lundi et au moins jusqu’au 24 janvier du “Washington Monument”. Cet obélisque se trouve dans le “National Mall”, le parc entre la Maison Blanche et le Congrès, à proximité donc du lieu où le futur président des États-Unis doit prêter serment.
Dans un communiqué, le service des parcs a indiqué que les menaces concernaient de possibles perturbations ”à la mise en place et à l’exécution des événements inauguraux, qui se produisent dans plusieurs zones du parc” sur le National Mall.
Les autorités se réservent d’ailleurs la possibilité de fermer les accès au parc si nécessaire, mais elles n’ont pas communiqué sur l’éventuelle délivrance d’autorisations pour se regrouper - obligatoires dans le parc à partir de 25 personnes. Le 6 janvier, une autorisation de se réunir à hauteur de 5000 personnes avait été délivrée, et le parc avait vite été envahi de supporters du président Trump.
État d’urgence et Garde Nationale sur-mobilisée
De même, la maire de Washington Muriel Bowser, a prolongé l’état d’urgence jusqu’au 20 janvier pour être en mesure de réinstaurer rapidement un couvre-feu si le besoin s’en faisait sentir. Lundi, elle a appelé les Américains à “ne pas venir à Washington pour la 59e cérémonie d’investiture le 20 janvier et d’y participer de manière virtuelle”.
Critiqué pour avoir tardé à agir le 6 janvier, le Pentagone a indiqué de son côté ce lundi avoir autorisé le déploiement de 15.000 soldats de la Garde nationale pour la cérémonie d’investiture.
Quelque 6200 militaires sont déjà présents dans la capitale fédérale et ils seront 10.000 ce week-end, a déclaré le général Daniel Hokanson lors d’un point-presse par téléphone. Environ 5000 soldats supplémentaires pourront les rejoindre pour la prestation de serment du démocrate.
Pour l’instant, leur mission est limitée à un soutien logistique à la police locale et ils ne seront autorisés qu’“en dernier recours” à procéder eux-mêmes à des interpellations, si la situation devenait hors de contrôle, a ajouté l’officier qui supervise le bureau de la Garde nationale au ministère de la Défense.
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