AprĂšs la crise sanitaire, 12% de personnes en couple envisagent la rupture

COUPLE - La crise sanitaire que nous vivons depuis un an et demi demande de l’endurance, et certains couples sont Ă  bout de souffle. À tel point que 12% des Français en couple envisagent une rupture Ă  l’issue de l’épidĂ©mie, selon une Ă©tude...

AprĂšs la crise sanitaire, 12% de personnes en couple envisagent la rupture

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dÚs maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dÚs maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dÚs maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Les facteurs ayant contribuĂ© le plus nĂ©gativement Ă  la relation de couple sont nombreux. Parmi ceux-ci, on retrouve en 1er lieu le manque de communication, pour 68% des personnes interrogĂ©es (70% de femmes, 54% d’hommes)

COUPLE - La crise sanitaire que nous vivons depuis un an et demi demande de l’endurance, et certains couples sont Ă  bout de souffle. À tel point que 12% des Français en couple envisagent une rupture Ă  l’issue de l’épidĂ©mie, selon une Ă©tude de l’Ifop pour YesWeBloom.com, et diffusĂ©e ce jeudi 29 juillet.

RĂ©alisĂ© par questionnaire auto-administrĂ© en ligne du 7 au 10 mai 2021 auprĂšs d’un Ă©chantillon de 2004 personnes, reprĂ©sentatif de la population ĂągĂ©e de 18 Ă  64 ans rĂ©sidant en France mĂ©tropolitaine, ce sondage montre ainsi que 14% des hommes et 10% des femmes ont l’intention de prendre des distances avec leur conjoint.

Ce phĂ©nomĂšne concerne surtout les jeunes hommes, qui sont 23% de moins de 30 ans Ă  l’envisager. Mais, plus surprenant, cette intention varie Ă©galement selon l’évaluation physique que ces personnes se font d’elles-mĂȘmes. Ainsi, 38% des hommes se trouvant “trĂšs beaux” et 19% des femmes se trouvant “trĂšs belles” envisagent la rupture. “La capacitĂ© Ă  sĂ©duire d’autres potentiels partenaires est un critĂšre dĂ©terminant dans la volontĂ© de revenir sur le marchĂ© matrimonial ou sexuel”, note l’étude.

Crainte de la solitude

Pourquoi attendre la fin de la crise sanitaire? Pour François Kraus, directeur du pĂŽle “Genre, sexualitĂ©s et santĂ© sexuelle” de l’Ifop, “l’absence de passage Ă  l’acte est symptomatique d’un certain attentisme, somme toute classique en pĂ©riode de crise (par exemple: guerre, crise Ă©conomique), qui tient sans doute Ă  la crainte de la solitude – notamment dans les conditions d’isolement et de rencontre imposĂ©es par le Covid-19 – mais aussi Ă  des raisons pratiques (exemple: logement, Ă©cole des enfants
) et financiĂšres: une sĂ©paration, qu’il s’agisse d’un divorce, d’une rupture de Pacs ou d’une rupture d’union libre, se traduisant gĂ©nĂ©ralement par une baisse du niveau de vie pour les ex-conjoints”.

Sans aller jusqu’à causer de ces couples qui attendent la fin de la crise pour se sĂ©parer, nombreux sont ceux Ă  en avoir dĂ©jĂ  eu envie au cours des diffĂ©rentes pĂ©riodes de confinement et de couvre-feux. Ainsi, plus d’un quart des Français (27%) affirment avoir eu l’intention de rompre depuis le 1er confinement de mars 2020. Ici aussi, ce sont les hommes de moins de 30 ans qui sont les plus nombreux: un sur deux l’a envisagĂ©.

“Pour nombre de Français, les conditions de vie imposĂ©es par la crise sanitaire – notamment la forte promiscuitĂ© ou la prĂ©sence constante du partenaire – ont en effet accentuĂ© les difficultĂ©s prĂ©existantes, faisant de ces huis clos une vĂ©ritable Ă©preuve pour leur couple au point d’envisager de rompre avec leur conjoint”, explique François Kraus.

Manque de communication

Les facteurs ayant contribuĂ© le plus nĂ©gativement Ă  la relation de couple sont nombreux. Parmi ceux-ci, on retrouve en 1er lieu le manque de communication, pour 68% des personnes interrogĂ©es (70% de femmes, 54% d’hommes). Vient ensuite la diffĂ©rence d’attentes ou de besoins sur la vie sexuelle, pour 66% des sondĂ©s (67% d’hommes, 64% de femmes). On retrouve aprĂšs le stress liĂ© au travail, le manque de temps passĂ© Ă  deux ou encore le fait d’avoir des enfants.

MalgrĂ© toutes ces hĂ©sitations, force est de constater que, pour le moment, les situations conjugables sont restĂ©es plutĂŽt stables. En effet, sur 70% des Français en couple Ă  la sortie du troisiĂšme confinement, 63% sont avec le mĂȘme conjoint qu’au 1er. Seuls 4% des jeunes qui Ă©taient en couple sont aujourd’hui avec un autre partenaire.

À voir Ă©galement sur Le HuffPost: En Ukraine, ce couple s’est menottĂ© plus de 4 mois pour sauver leur relation (en vain)