Après la manif des policiers, une manifestation "contre les idées d'extrême droite" le 12 juin
POLITIQUE - Ils veulent faire contrepoids à “un climat politique et social alarmant”. Dans un communiqué publié jeudi 20 mai, au lendemain de la manifestation des policiers devant l’Assemblée nationale, plusieurs dizaines de syndicats, d’associations...
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POLITIQUE - Ils veulent faire contrepoids à “un climat politique et social alarmant”. Dans un communiqué publié jeudi 20 mai, au lendemain de la manifestation des policiers devant l’Assemblée nationale, plusieurs dizaines de syndicats, d’associations et d’organisations politiques annoncent une journée nationale de manifestations le 12 juin “pour les libertés et contre les idées d’extrême droite”.
Après un appel du même ordre paru début mai dans Libération et signé par plusieurs personnalités politiques et de la société civile, l’idée d’une grande mobilisation contre “les idées mortifères d’extrême droite” prend donc forme.
“Face à ce climat de haine, raciste et attentatoire aux libertés individuelles et collectives, nous avons décidé collectivement d’organiser le samedi 12 juin une 1ère grande journée nationale de manifestation et de mobilisations qui se déclinera localement”, détaille le communiqué, signé notamment par la CGT, le Syndicat de la magistrature, ATTAC, Génération.s ou encore La France insoumise.
“Attaque contre les libertés”
Mercredi, la présence au rassemblement policier de nombreux élus de la gauche et de la droite traditionnelles, du Parti communiste aux Républicains, mais aussi de responsables du Rassemblement national ou encore d’Éric Zemmour, semble avoir soulevé l’inquiétude des signataires.
“S’allier avec l’extrême droite ou reprendre ses idées ne constitue plus un interdit”, regrettent-ils. “Il faut se mobiliser pour la liberté pour déjouer la menace”, renchérit Jean-Luc Mélenchon sur Twitter ce jeudi matin, tout en partageant l’appel à la mobilisation.
Ceux qui ont refusé de signer peuvent changer d'avis. Il faut se mobiliser pour la liberté pour déjouer la menace.https://t.co/xpnxz4ysa2
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) May 20, 2021
Mercredi, lors d’une conférence de presse à son QG de campagne, le candidat insoumis à la présidentielle avait qualifié la démonstration de force des syndicats policiers de “manifestation à caractère ostensiblement factieux”.
Elle l’est “en ce sens qu’elle s’en prend non pas aux causes pour lesquelles ces malheureux ont été assassinés mais aux institutions comme l’institution judiciaire”, a estimé le chef des députés LFI, faisant notamment allusion au meurtre du brigadier Éric Masson il y a deux semaines lors d’une opération de police.
Au-delà des préoccupations politiques et institutionnelles, les signataires de l’appel du 12 juin promettent aussi un “combat dans la durée” dans un contexte politique, économique, social et sanitaire où “les injustices explosent et génèrent une forte misère sociale”.
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