Après la mort d'Olivier Dassault, la classe politique sous le choc

DECES - “Chef d’entreprise hors pair, député au grand cœur et grand défenseur de l’industrie”. Le député et capitaine d’industrie Olivier Dassault, fils de Serge Dassault, est mort ce dimanche 7 mars à l’âge de 69 ans dans le crash de son hélicoptère...

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Olivier Dassault le 1er septembre 2014

DECES - “Chef d’entreprise hors pair, député au grand cœur et grand défenseur de l’industrie”. Le député et capitaine d’industrie Olivier Dassault, fils de Serge Dassault, est mort ce dimanche 7 mars à l’âge de 69 ans dans le crash de son hélicoptère près de Deauville, laissant derrière lui une droite particulièrement attristée. Alors que le parquet de Lisieux a annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire pour homicide involontaire, les hommages se sont multipliés dans l’ensemble de la classe politique. 

Parmi les premiers à avoir salué la mémoire du député, le président Emmanuel Macron qui dans un tweet déplore “un décès brutal (...) une grande perte”. “Sa vie durant, il ne cessa de servir notre pays, d’en valoriser les atouts”, a ajouté le chef de l’Etat. 

Une mémoire saluée évidemment également par de nombreux ténors de la droite, dont la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, qui évoque sur Twitter un “homme d’entreprise, mais aussi photographe reconnu (qui) avait la passion de la politique dans le sang, ancré dans son département de l’Oise”. Le président du Sénat, Gérard Larcher, s’est dit de son côté “très touché par la disparition brutale” d’un “homme d’entreprise reconnu et député actif et engagé”.

“Notre région perd un grand serviteur”, a estimé Xavier Bertrand, président (ex-LR) des Hauts-de-France, alors que Laurent Wauquiez a salué “un tempérament généreux”, ajoutant: “Il n’oubliait pas que tout dans notre pays doit venir du travail et du patriotisme industriel, incarné par la grande entreprise familiale qu’est Dassault. Il nous manquera”.

Un “humanisme” également évoqué par le député LR Damien Abad qui décrit de son côté un “député au grand coeur (...) sa gentillesse et son humanisme resteront à jamais dans notre mémoire”.

Mémoire saluée par la classe politique

Les hommages sont également venus de la gauche et du centre. L’ancien président François Hollande, a salué un parlementaire apprécié: “Il était fier de son nom mais il ne se voulait hériter”. Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, a lui aussi évoqué la famille de cet “adversaire politique” dont il “respecte la mémoire” et qui ”était le petit-fils de Marcel Dassault, sauvé par la Résistance et le dirigeant communiste Marcel Paul”.  

Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI a loué de son côté “un homme généreux, très engagé pour la France et un grand leader d’entreprise”, alors que la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen a fait part de ses condoléances ”à sa famille et au Groupe #Dassault, fleuron de l’industrie française qu’il a longtemps servi”.

Au sein de la majorité, les hommages ont également été nombreux, de Stanislas Guérini à Richard Ferrand, le président de l’Assemblée nationale, en passant également par le Premier ministre, Jean Castex

Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, ancien membre de LR,  s’est dit de son coté “très attristé”. “J’adresse toutes mes pensées les plus amicales à sa famille”, a-t-il ajouté.

Dans un message également plus personnel, la secrétaire d’Etat, Agnès Pannier-Runacher a évoqué de son côté ” l’artiste, l’ami délicat, l’homme discret et attachant”.

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