Après l'AstraZeneca, une deuxième dose de Pfizer ou Moderna pour les moins de 55 ans

CORONAVIRUS - Comment finaliser la vaccination des moins de 55 ans qui ont reçu une 1ère dose d’AstraZeneca? Ce vendredi 9 avril, Olivier Véran a indiqué qu’un autre vaccin à ARN messager, comme le vaccin Pfizer/BioNtech ou le Moderna, pourrait...

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(photo prise le 3 avril 2021 lors de la préparation d'une injection d'AstraZeneca  en Espagne)

CORONAVIRUS - Comment finaliser la vaccination des moins de 55 ans qui ont reçu une 1ère dose d’AstraZeneca? Ce vendredi 9 avril, Olivier Véran a indiqué qu’un autre vaccin à ARN messager, comme le vaccin Pfizer/BioNtech ou le Moderna, pourrait être utilisé dans ce cas. Ce qu’a confirmé la Haute Autorité de Santé quelques heures plus tard.

“Il est tout à fait cohérent de dire que puisqu’on ne recommande pas le vaccin AstraZeneca aux moins de 55 ans (...), si vous avez reçu une 1ère injection et que vous avez moins de 55 ans, on va vous proposer un autre vaccin”, a indiqué le ministre de la Santé ce vendredi 9 avril sur RTL. 

 

Près de 600.000 Français - dont Olivier Véran lui-même - sont concernés. Le ministre de la Santé a assuré qu’“ils auraient leur deuxième injection dans les délais”.

“L’idée est de proposer une injection de vaccin ARN, que ce soit Moderna ou Pfizer”, a détaillé la HAS dans la matinée.

La technique de l’ARN messager est utilisée par deux autres vaccins autorisés en Europe, ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna. Celui d’AstraZeneca utilise une technologie différente, dite ”à vecteur viral”.

“La 1ère dose a été faite avec un vaccin vecteur et la deuxième dose sera faite avec l’ARN messager”, ont détaillé les spécialistes, précisant que ce schéma n’est fréquemment utilisé chez l’homme mais qu’il n’en est pas moins “très intéressant” et très étudié ces derniers temps “parce qu’il apporte un certain nombre d’avantages en termes de type de réponse immunitaire et de durée de cette réponse immunitaire.”

Le “niveau d’efficacité sera suivi” de façon à être certain de l’efficacité de cette vaccination particulière, a promis la HAS. 

“Une seule dose de vaccin n’est pas suffisante”

“On sait qu’une seule dose de vaccin n’est pas suffisante pour assurer une immunité au long cours contre la Covid-19. Il fallait donc prendre une décision sur le vaccin administré pour la deuxième dose. Il a donc été décidé d’utiliser un vaccin ARN”, a de son côté expliqué sur franceinfo Jean-Daniel Lelièvre, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil et membre de la HAS, avant la confirmation.

Depuis son autorisation, le parcours d’AstraZeneca a été chaotique, avec plusieurs rebondissements qui ont entamé la confiance du grand public. 

Le 2 février, juste après son autorisation, il est d’abord réservé aux moins de 65 ans en France, faute de données sur son efficacité chez les plus âgés. Un mois plus tard, son utilisation est élargie à tous les âges.

Puis, le 19 mars, la HAS suspend son utilisation pour les moins de 55 ans, en raison de rares cas de thromboses repérés en Europe. Après plusieurs semaines de doutes, l’Agence européenne du médicament a conclu le 8 avril que les thromboses étaient un “effet secondaire très rare” du vaccin, tout en continuant à promouvoir son utilisation.

À voir également sur Le HuffPost: En Chine, les autorités manient la carotte et le bâton pour pousser à la vaccination