Après le meurtre au centre d'asile de Pau, l'agresseur soudanais mis en examen

PAU - Un Soudanais de 38 ans, auteur présumé de l’agression mortelle vendredi d’un responsable de centre d’asile de Pau, a été mis en examen ce dimanche 21 février pour assassinat et écroué, a annoncé le parquet.Au terme de sa garde à vue,...

Après le meurtre au centre d'asile de Pau, l'agresseur soudanais mis en examen

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Le CADA Isard COS de Pau le 20 février

PAU - Un Soudanais de 38 ans, auteur présumé de l’agression mortelle vendredi d’un responsable de centre d’asile de Pau, a été mis en examen ce dimanche 21 février pour assassinat et écroué, a annoncé le parquet.

Au terme de sa garde à vue, qui avait été prolongée samedi, l’homme a été présenté dimanche à un juge d’instruction, mis en examen, et placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Pau, a indiqué la procureure de la République de cette ville Cécile Gensac dans un bref communiqué.

Il est poursuivi pour avoir agressé vendredi à coups de couteau ―13 plaies ont été recensées― le chef de service du Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) Isard-COS de Pau, où il avait été pris en charge il y a quelques années. La victime, un père de famille de 46 ans, travailleur social expérimenté et rompu aux dossiers d’asile, est morte de ses blessures peu après l’agression.

En France depuis 2015, et bénéficiant jusqu’à novembre dernier d’un statut de protection internationale subsidiaire, le mis en cause était voué à une expulsion prochaine, en raison de condamnations pour violences qui lui ont valu de la prison entre janvier 2017 et août 2018. Il n’avait pas répondu fin 2020 à deux convocations pour lui signifier la fin de son autorisation de séjour.

En garde à vue, l’homme a expliqué aux enquêteurs qu’il “nourrissait des reproches” envers le Cada Isard-COS de Pau, et considérait “que sa situation n’a(vait) pas été correctement traitée”, avait indiqué la procureure samedi.

Redoutant d’être renvoyé au Soudan en guerre, il était venu vendredi pour obtenir de cet organisme “un papier à l’attention de l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) afin de permettre son maintien sur le territoire national”, selon Mme Gensac.

L’agresseur n’était “ni signalé ni fiché dans le cadre de la radicalisation violente, et les éléments recueillis permettent d’écarter toute intention terroriste”, avait-elle souligné.

À voir également sur Le HuffPost: Dans les Alpes, les migrants face à une police aux frontières renforcée