Après les JO, le père des frères Lebrun brise le silence : "Le problème aussi, on est SDF"
Les JO de Paris 2024 ont permis à de nombreux talents de se révéler au grand public. Des sportifs de haut niveau à l’image de Léon Marchand qui en a étonné plus d’un en remportant quatre médailles d’or lors de cet événement international. Il...
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Les JO de Paris 2024 ont permis à de nombreux talents de se révéler au grand public. Des sportifs de haut niveau à l’image de Léon Marchand qui en a étonné plus d’un en remportant quatre médailles d’or lors de cet événement international. Il n’est d’ailleurs pas le seul puisqu’Alexis et Félix Lebrun ont également su apposer leur empreinte durant ces deux semaines intenses. Il faut croire qu’ils ont trouvé l’astuce pour tenir tête aux meilleurs pongistes du monde.
Stéphane Lebrun sans filtre sur l’évolution de ses fils
Le père d’Alexis et Félix Lebrun ne peut donc qu’être fier de ses fils. Il faut croire que la réussite des deux garçons au plus haut niveau en a séduit plus d’un parmi les fans de ping-pong dans l’Hexagone. Récemment entrevueé par nos confrères de Midi Libre, Stéphane Lebrun a ainsi tenu à souligner : « Nous avons une deuxième histoire à écrire et il faut qu’on soit bon ». Seulement, pour cela, les conditions d’entraînement et de compétition des deux athlètes doivent être améliorées.
Des conditions qui ne correspondent plus au succès des deux athlètes
Il faut croire que les salles dans lesquelles évoluent Alexis et Félix Lebrun sont loin de répondre aux exigences d’un sport qui connaît un essor considérable : « Quand nous allons jouer à Angers, ils remplissent la salle de 1.800 places en huit minutes. Roanne, c’était plein. 8.000 personnes. Le président m’a dit que s’il avait eu 10.000 places, ils les auraient vendues ». De quoi mettre un accent sur l’engouement du public pour le tennis de table et le manque d’opportunités pour les spectateurs de voir évoluer les champions français.
Un nombre de places qui ne suffit plus
Le problème ne se limite malheureusement pas à la capacité d’accueil. « Le problème aussi, c’est qu’on est SDF », a en effet ajouté Stéphane Lebrun amertume. C’était pour lui une manière de souligner le caractère précaire des infrastructures mises à la disposition du club des Lebrun. Il faut croire que la salle Alain-Achille où s’entraînent les deux frères ne dispose que de 287 places. Une capacité dérisoire au regard de leur notoriété et de l’intérêt suscité par leur sport.
Une solution adaptée pour une résolution pérenne du problème
Fort heureusement, des solutions semblent se dessiner à l’horizon : Stéphane Lebrun poursuit ainsi comme quoi : « Nous avons discuté. Le 15 janvier, on nous présente les plans. Le but est de doubler la superficie et de pouvoir accueillir entre 800 et 1 000 personnes. Hennebont à 2 millions d’euros de budget. Tous les clubs français sont à plus d’un million d’euros. Nous, on bricole ». Comme quoi, de beaux jours se profilent déjà à l’horizon.