Après l'espionnage de journalistes, Attal dénonce des "faits extrêmement choquants"

POLITIQUE - Le gouvernement suit le dossier de près. Après les révélations ce dimanche 18 juillet par plusieurs médias sur l’espionnage d’une trentaine de journalistes et de patron de médias français par les services de renseignement marocains...

Après l'espionnage de journalistes, Attal dénonce des "faits extrêmement choquants"

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal lors d'une conférence de presse le 13 juillet (illustration)

POLITIQUE - Le gouvernement suit le dossier de près. Après les révélations ce dimanche 18 juillet par plusieurs médias sur l’espionnage d’une trentaine de journalistes et de patron de médias français par les services de renseignement marocains via un logiciel israélien, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a fait savoir que l’exécutif allait demander des comptes.

“Ce sont des faits extrêmement choquants, et, s’ils sont avérés, (qui) sont extrêmement graves”, a déclaré le ministre sur le plateau de franceinfo. “Nous sommes extrêmement attachés à la liberté de la presse, donc c’est très grave d’avoir des manipulations, des techniques qui visent à nuire à la liberté des journalistes, leur liberté d’enquêter, d’informer”, a-t-il ajouté. “Il va y avoir évidemment des enquêtes, des éclaircissements qui vont être demandés”, a poursuivi le porte-parole, sans en préciser les modalités.

 

Les journalistes à l’origine de l’enquête, a-t-il ajouté, “insistent sur le fait que l’État français n’est pas partie prenante de ce logiciel. Nos techniques de renseignement en France sont évidemment autorisées par la loi, elles sont respectueuses des libertés individuelles et notamment de la liberté de la presse”, a-t-il rappelé, déclarant que le gouvernement “ne regardait pas ce sujet à la légère”.

Logiciel-espion

Le logiciel-espion Pegasus de la société israélienne NSO Group, s’il est introduit dans un smartphone, permet d’en récupérer les messages, les photos, les contacts et même d’écouter les appels de son propriétaire. NSO, régulièrement accusée de faire le jeu de régimes autoritaires, a toujours assuré que son logiciel servait uniquement à obtenir des renseignements contre des réseaux criminels ou terroristes.

Selon la vaste enquête publiée dans plusieurs médias, dont Le Monde, The Guardian et The Washington Post, de multiples journalistes et patrons de médias français figurent, parmi d’autres victimes, sur la liste des cibles de Pegasus, dans les rédactions du quotidien Le Monde, du Canard enchaîné, du Figaro ou encore de l’Agence France-Presse et de France Télévisions.

“L’espionnage de mon téléphone et de celui de ma consœur Lénaïg Bredoux mène directement aux services marocains, dans le cadre de la répression du journalisme indépendant et du mouvement social”, avait notamment réagi dimanche soir Edwy Plenel, le fondateur du site d’informations en ligne Mediapart, sur Twitter. Le site d’investigation a annoncé ce lundi matin porter plainte à Paris.

À voir également sur Le HuffPostPass sanitaire: ces publics qui auront droit à plus de souplesse, selon le gouvernement