Après une fête clandestine au CHU de Toulouse, une enquête a été ouverte
HÔPITAUX - Des sanctions à venir. Le parquet de Toulouse a ouvert ce lundi 19 avril une enquête préliminaire après une fête ayant réuni une cinquantaine de personnes dans les locaux de l’internat de médecine de l’hôpital Rangueil au sud de...
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HÔPITAUX - Des sanctions à venir. Le parquet de Toulouse a ouvert ce lundi 19 avril une enquête préliminaire après une fête ayant réuni une cinquantaine de personnes dans les locaux de l’internat de médecine de l’hôpital Rangueil au sud de la ville rose, a-t-on appris lundi de source policière.
“Le CHU de Toulouse condamne fermement le rassemblement qui s’est tenu, dans la nuit du 9 au 10 avril dernier, dans les locaux de l’internat de médecine de Rangueil”, a indiqué dans un communiqué la direction de l’hôpital, précisant avoir été entendue par la police sur ces faits.
Le CHU a également décidé de “la fermeture, à titre conservatoire, de l’internat le week-end du 16 au 19 avril” ainsi que de diligenter, parallèlement à l’enquête judiciaire, “une enquête administrative interne afin de déterminer l’identité des organisateurs et des participants à l’encontre desquels des sanctions disciplinaires seront prises”.
Dans un courrier aux internes du 16 novembre, le CHU avait pourtant rappelé “les règles devant prévaloir au sein de l’internat pendant la période épidémique” soulignant particulièrement “l’impérieux respect des gestes barrières ainsi que l’interdiction formelle de rassemblement”.
Samedi, à l’occasion d’un hommage à Paris à cinq internes en médecine qui se sont suicidés depuis le début de l’année, le président de l’Intersyndicale nationale des internes (Isni), Gaétan Casanova, a dénoncé “l’urgence de la situation” de ces étudiants en médecine employés par l’hôpital public dans cette période de crise sanitaire.
Le responsable syndical s’est fait le porte parole de la “souffrance par l’épuisement au travail, le harcèlement, la difficulté et la pression des concours” chez les internes. Selon l’Isni, ils effectuent en moyenne 58 heures hebdomadaires, d’après des données qui datent d’avant la crise sanitaire du Covid-19, alors que le temps de travail maximum légal fixé par la loi est de 48 heures.
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