Assassinat d'Hervé Gourdel en Algérie: le principal accusé condamné à mort
JUSTICE - Un tribunal d’Alger a condamné ce jeudi 18 février à la peine de mort Abdelmalek Hamzaoui, le principal accusé jugé pour l’assassinat du Français Hervé Gourdel, un guide de haute montagne enlevé et décapité par des jihadistes en Algérie...
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JUSTICE - Un tribunal d’Alger a condamné ce jeudi 18 février à la peine de mort Abdelmalek Hamzaoui, le principal accusé jugé pour l’assassinat du Français Hervé Gourdel, un guide de haute montagne enlevé et décapité par des jihadistes en Algérie en 2014.
En revanche, les cinq accompagnateurs du guide français et un sixième prévenu poursuivis pour ne pas avoir informé à temps les autorités du rapt de Hervé Gourdel, ont tous été acquittés, selon un journaliste de l’AFP présent au tribunal.
Le procès s’est déroulé devant le tribunal de première instance de Dar El Beïda, dans la banlieue d’Alger, en présence de la compagne de Hervé Gourdel. Il devrait prendre fin d’ici la fin de la journée.
Initialement prévue le 4 février, l’audience avait été reportée de deux semaines, à la demande de la défense, en raison de l’état de santé de Abdelmalek Hamzaoui.
Au total, 14 personnes sont poursuivies dans cette affaire: huit jihadistes présumés ― dont sept sont jugés par contumace ― pour son rapt et sa décapitation et six autres pour non-dénonciation de crime, selon un document du tribunal consulté par l’AFP.
Un choc après la vidéo de la décapitation d’Hervé Gourdel
Originaire de Nice, Hervé Gourdel, 55 ans, était un pédagogue et formateur de guides de montagne, passionné d’aventure.
Il s’était rendu en Algérie à l’invitation de ses hôtes et accompagnateurs, pour explorer un nouveau site d’escalade dans le massif touristique du Djurdjura, mais il a été kidnappé le 21 septembre.
Jund al-Khilafa avait menacé de l’exécuter si la France ne renonçait pas à ses frappes contre l’EI en Irak. La vidéo de sa décapitation diffusée trois jours plus tard avait provoqué un énorme choc en France et en Algérie.
L’armée algérienne, qui a mobilisé environ 3.000 soldats, a retrouvé sa dépouille le 15 janvier 2015 à une vingtaine de km du lieu de son enlèvement.
Restées silencieuses sur ce procès, les autorités algériennes avaient assuré dès 2016 avoir presque totalement éliminé les combattants de Jund al-Khilafa, notamment le chef présumé, Abdelmalek Gouri, en décembre 2014, et son successeur, Bachir Kharza, en mai 2015.
“Nous plaçons en la justice algérienne, qui est souveraine, beaucoup d’espoir pour que justice soit rendue après plusieurs années d’instruction”, avait souhaité à Françoise Grandclaude début février.
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