AstraZeneca: En Moselle, l'Ordre des médecins ne comprend pas son maintien
CORONAVIRUS - L’Ordre des médecins de Moselle a exprimé ce lundi 12 avril son “incompréhension” face à la décision de l’ARS et de la préfecture de continuer à vacciner contre le covid-19 avec AstraZeneca, alors que la Haute autorité de santé...
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CORONAVIRUS - L’Ordre des médecins de Moselle a exprimé ce lundi 12 avril son “incompréhension” face à la décision de l’ARS et de la préfecture de continuer à vacciner contre le covid-19 avec AstraZeneca, alors que la Haute autorité de santé (HAS) recommande de ne plus utiliser ce vaccin, trop peu efficace contre le variant sud-africain actif dans le département.
C’est “l’incompréhension”, “les gens n’arrêtent pas d’appeler leur médecin” et “nous, on est assaillis” par les praticiens mosellans qui ne savent que faire, a indiqué à l’AFP le président de l’Ordre départemental, le docteur Laurent Dap.
D’autres vaccins recommandés, mais celui d’AstraZeneca maintenu
Pointant une circulation active en Moselle, en Guyane, à Mayotte et à La Réunion du variant sud-africain, contre lequel le vaccin AstraZeneca est trop peu efficace, la HAS avait recommandé vendredi 9 avril de “continuer à privilégier (dans ces zones) l’accès aux vaccins” à ARN messager de Pfizer/BioNTech et Moderna, ainsi qu’au vaccin de Johnson & Johnson (baptisé Janssen), quatrième à avoir été autorisé en Europe, lorsqu’il sera disponible.
En Moselle, le variant sud-africain représentait environ 35% des cas détectés de Covid fin mars, face à une proportion encore plus importante en Guyane, à Mayotte et à la Réunion, où elle est comprise “entre 40% et 48%”, selon la HAS.
Mais dimanche, l’Agence régionale de santé (ARS) Grand Est et la préfecture de la Moselle ont publié un communiqué commun dans lequel elles disent poursuivre “la campagne de vaccination telle qu’elle avait été spécifiquement engagée depuis février”, en privilégiant certes les vaccins à ARN messager, mais en continuant à utiliser celui d’AstraZeneca.
Un courrier envoyé à Olivier Véran
La proportion de variants sud-africain en Moselle, qui a grimpé ”à plus de 55% il y a un mois”, y est “désormais de 30%”, font valoir ARS et préfecture, un chiffre inférieur à celui de la HAS.
Ce communiqué “qui dit ‘On fait comme avant, on ne change rien’” est une “douche froide”, s’est agacé le docteur Dap, qui estime au contraire “qu’il faut tenir compte de la recommandation de la HAS”.
“Vendredi soir, j’ai écrit au ministre (de la Santé, Olivier Véran, ndlr), appuyé par le Conseil national de l’ordre des médecins” pour lui dire que la Moselle “ne doit avoir que des vaccins à ARN messager”, a-t-il poursuivi.
“Ce n’est pas sérieux de vacciner avec de l’AstraZeneca” alors qu’on sait que le variant sud-africain circule en Moselle et que ce vaccin “n’est pas efficace” contre lui, a-t-il estimé.
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