Au Festival de Cannes 2021, Léa Seydoux va être partout

CINÉMA - Le retour du Festival de Cannes ne se fera pas sans elle. Un peu plus d’un mois avant le début des festivités, les organisateurs du rendez-vous incontournable du cinéma mondial ont dévoilé, ce jeudi 3 juin, les titres de la sélection...

Au Festival de Cannes 2021, Léa Seydoux va être partout

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Léa Seydoux, ici au mois de mai 2019, à Cannes. 

CINÉMA - Le retour du Festival de Cannes ne se fera pas sans elle. Un peu plus d’un mois avant le début des festivités, les organisateurs du rendez-vous incontournable du cinéma mondial ont dévoilé, ce jeudi 3 juin, les titres de la sélection officielle de cette 74e édition, organisée exceptionnellement du 6 au 17 juillet prochains.

Si le cinéma hexagonal est largement représenté dans la catégorie reine (sept Français sont en compétition), une de nos actrices a particulièrement tiré son épingle du jeu: il s’agit de Léa Seydoux. La comédienne de 35 ans est au casting de quatre des films présentés cette année, dont trois en compétition.

Dans “France”, un long-métrage signé Bruno Dumont (“Ma Loute”, “P’tit Quinquin”), elle campe le rôle principal, celui d’une journaliste phare du petit écran du nom de France de Meurs sur le point d’être déchue. Benjamin Biolay et Blanche Gardin figurent à ses côtés dans ce récit inspiré du livre de Charles Péguy Par ce demi-clair matin.

Pour Wes Anderson, elle sera Simone, une gardienne de prison et la muse d’un peintre détenu joué par Benicio Del Toro dans “The French Dispatch”. Timothée Chalamet, Tilda Swinton, Bill Murray, Frances McDormand... La comédie dramatique du cinéaste américain, déjà label du Festival de Cannes en 2020, compte, en plus de Léa Seydoux, un parterre de célébrités pour jouer un recueil d’histoires tirées du dernier numéro d’un magazine américain publié dans une ville française fictive du siècle dernier.

Une habituée de la Croisette

De son côté, la réalisatrice hongroise Ildikó Enyedi (“Corps et âme”, “Simon The Magician”) offre à l’actrice française le personnage d’une épouse volage dénommée Lizzy. Tourné entre Paris, Budapest, Hambourg et le sud de l’Italie, le film “L’histoire de ma femme” met en scène Léa Seydoux aux côtés de l’acteur norvégien Anders Baasma Christiansen, un capitaine de marine passionnément amoureux de sa partenaire, malgré la relation tempétueuse qu’il entretient avec elle.

Arnaud Desplechin, lui, ne l’a pas oubliée. Dans “Tromperie”, nouvelle collaboration entre Léa Seydoux et le réalisateur de “Roubaix, une lumière”, elle tient le rôle principal dans une discussion, filmée pendant le confinement, avec Denis Podalydès, un romancier américain en plein dialogues avec les différentes femmes de sa vie. Le film, adapté du roman éponyme de Philip Roth, est présenté hors compétition, dans la catégorie “Cannes Premières”.

Pour la comédienne, cette présence cannoise n’est pas une 1ère. La jeune femme est même une habituée de la Croisette. Et ce, depuis 2007, date à laquelle elle a fait partie de la sélection des “Talents Cannes” pour son rôle dans “La Consolation” de Nicolas Klotz. Elle revient à la Semaine de la critique, en 2010, avec “Belle Épine” de Rebecca Zlotowski.

En 2013, c’est la consécration. Avec Abdellatif Kechiche et sa partenaire à l’écran, Adèle Exarchopoulous, elle monte sur scène lors de la cérémonie de clôture pour recevoir la récompense suprême: la Palme d’or pour “La Vie d’Adèle”. L’année 2018 marque un second tournant. Elle rejoint Kristen Stewart, Ava DuVernay et Denis Villeneuve (entre autres) parmi les têtes du jury de la 71e édition du Festival de Cannes sous la présidence de Cate Blanchett. La sélection 2021 laisse à penser que le livre n’est pas près de se refermer.

À voir également sur Le HuffPost: “James Bond: Mourir peut attendre” sera “assez étonnant” selon Léa Seydoux