Au Mali, Assimi Goïta échappe à une "tentative d'assassinat" en pleine mosquée
MALI - Deux personnes ont tenté ce mardi matin, le 20 juillet, de poignarder le président de la transition au Mali, le colonel Assimi Goïta, durant le rite musulman de l’Aïd al-Adha, la fête du Sacrifice, à la Grande mosquée de Bamako, a constaté...
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MALI - Deux personnes ont tenté ce mardi matin, le 20 juillet, de poignarder le président de la transition au Mali, le colonel Assimi Goïta, durant le rite musulman de l’Aïd al-Adha, la fête du Sacrifice, à la Grande mosquée de Bamako, a constaté un journaliste de l’AFP.
C’est après la prière et alors que l’imam se dirigeait vers la sortie de la mosquée pour égorger le mouton que les faits se sont déroulés. Le président Goïta a ensuite été emmené et ne semblait pas avoir été touché, selon le constat de l’AFP.
Interrogés par l’AFP sur la qualification de l’acte comme une “tentative d’assassinat” du président, ses services ont répondu: “Oui, tout à fait”.
“Nous sommes en train de mener l’enquête. Au moins une personne a tenté de l’attaquer avec un couteau à la Grande mosquée de Bamako ce jour”, a ajouté la même source, affirmant que “le président est sain et sauf”.
Deux coups d’Etat en moins d’un an au Mali
Présent sur les lieux, le ministre des Affaires religieuses, Mamadou Koné, a expliqué à l’AFP qu’un “homme a tenté tout de suite dans la Grande mosquée de Bamako de tuer le président de la transition avec un couteau”. Mais “il a été bien maîtrisé avant de commettre son forfait”, a-t-il ajouté.
“C’est après la prière et le sermon de l’imam, au moment où l’imam devrait aller immoler son mouton, que le jeune a tenté de poignarder Assimi (Goïta) de dos, mais c’est une autre personne qui a été blessée”, a confirmé à l’AFP Latus Tourè, régisseur de la grande mosquée.
Le Mali a été le théâtre de deux cuops d’Etat en moins d’un an. Les deux, en août puis en mai, ont été menés par les mêmes colonels de l’armée, menés par le colonel Assimi Goïta, qui s’est depuis investi président de la transition.
Ancien chef d’un bataillon de forces spéciales, il ne se déplace depuis neuf mois jamais sans ses hommes, cagoulés et armés de fusils d’assaut.
Le colonel Goïta et le nouveau gouvernement, nommé par la junte, ont assuré qu’ils tiendraient l’engagement de rendre les commandes aux civils après des élections prévues le 27 février 2022.
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