Au moins 39 restaurants Flunch vont fermer, "entre 800 et 900 salariés" concernés
EMPLOI - Un autre coup dur pour l’emploi en France lié au Covid-19. Selon un courrier de la direction de l’enseigne consulté par l’AFP, ce lundi 5 juillet, la chaîne de restaurants Flunch a annoncé la “fermeture définitive” d’au moins 39 de...
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EMPLOI - Un autre coup dur pour l’emploi en France lié au Covid-19. Selon un courrier de la direction de l’enseigne consulté par l’AFP, ce lundi 5 juillet, la chaîne de restaurants Flunch a annoncé la “fermeture définitive” d’au moins 39 de ses établissements dans l’Hexagone.
“Après étude de toutes les solutions possibles, notamment de cession, ces restaurants vont définitivement fermer et ne rouvriront pas d’ici les notifications de licenciement qui pourraient commencer à compter du 16 août 2021”, a écrit vendredi Guillaume Lecomte, directeur général de l’actionnaire de Flunch.
Selon Philippe Delahaye, délégué syndical central CFE-CGC, “entre 800 et 900 salariés” sont concernés par ces 39 fermetures. Les responsables syndicaux ont regretté l’absence de proposition de reclassement “vers d’autres enseignes du groupe Mulliez”, la galaxie familiale à laquelle appartient Flunch.
Un effondrement dû au Covid-19
Né en 1971 et appartenant à la constellation d’entreprises du groupe Mulliez, Flunch revendiquait 55 millions de clients servis par an avant le Covid dans 227 restaurants. Mais en 2020, en pleine crise économique liée à la pandémie de coronavirus, son chiffre d’affaires s’est effondré.
En janvier dernier, la direction du groupe avait été placée sous procédure de sauvegarde et avait annoncé vouloir se séparer de 57 restaurants sur les quelque 160 qu’elle détient en propre, et non pas en franchise. Ceux-ci emploient environ 1200 salariés sur les 4800 du groupe.
“La marque n’est pas morte, il faut la régénérer”, avait pourtant rassuré début mai le directeur général Thierry Bart, promettant une “transformation à 360 degrés” de l’enseigne à travers le développement de trois nouveaux concepts de restaurants, dont un de “food hall” regroupant divers kiosques et le développement de la livraison et de la vente à emporter, qui s’est particulièrement développée durant la pandémie.
L’annonce de ce lundi constitue donc une douche froide pour les salariés. D’autant plus que d’autres mauvaises nouvelles pourraient suivre, car selon le courrier de la direction, “18 restaurants sont toujours en potentiel projet de cession et en cours de discussion”.
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