Au tournoi de Rome, une arbitre demande de l’aide face au père de Camila Giorgi
TENNIS - Scène surréaliste à Rome ce lundi 10 mai. L’Italienne Camila Giorgi affrontait l’Espagnole Sara Torribes Tormo au 1er tour du tournoi WTA (circuit professionnel féminin) de la ville Éternelle, un tournoi Premier 5 (équivalent du Masters...
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TENNIS - Scène surréaliste à Rome ce lundi 10 mai. L’Italienne Camila Giorgi affrontait l’Espagnole Sara Torribes Tormo au 1er tour du tournoi WTA (circuit professionnel féminin) de la ville Éternelle, un tournoi Premier 5 (équivalent du Masters 1000 chez les hommes). Si le match fut très serré, la joueuse ibérique s’imposant au bout du suspense en 3h51 (soit la rencontre la plus longue entre deux femmes cette année), ce n’est pas seulement le résultat final qui a marqué les esprits.
Probablement échaudé par les 86 fautes directes de sa fille pendant le match, le père de Camila Giorgi, Sergio Giorgi, n’a pas caché sa colère durant la partie, obligeant même l’arbitre de la rencontre, Lara Morgane, à demander de l’aide à la sécurité. “Est-il possible pour vous d’être vigilants car le père de Giorgi est très furieux, et j’aimerais avoir quelqu’un”, a-t-elle discrètement soufflé dans son Talkie-Walkie, épiée par le regard noir de Sergio Giorgi. “Message reçu”, lui a-t-on répondu.
Omg, the umpire asked for someone to be around her because she's afraid of Giorgi's father because he's mad. This is insane! pic.twitter.com/LbDun41xB1
— LorenaPopa ????️♀️???? (@popalorena) May 10, 2021
Des arbitres régulièrement sous pression
Comme le souligne RMC Sport, le père, réputé pour son tempérament explosif sur les courts, n’en est pas à son coup d’essai, et la fille non plus. Camila Giorgi avait notamment été suspendue neuf mois par la Fédération italienne de tennis après un refus de sélection pour la Fed Cup 2016 (équivalent de la Coupe Davis chez les femmes).
De plus, cette scène, bien que rare, illustre bien la relative vulnérabilité du rôle d’arbitre, qu’il soit de chaise ou de ligne, durant un match de tennis. En effet, ceux-ci sont régulièrement mis sous pression, que ce soit par les joueurs ou leur entourage dans les tribunes. Les exemples sont légion. Récemment, le très volcanique Italien Fabio Fognini avait été disqualifié lors du second tour du tournoi de Barcelone pour avoir insulté un juge de ligne.
En 2017, en plein match de Coupe Davis face au Britannique Kyle Edmund, le Canadien Denis Shapovalov avait, dans un excès de rage, involontairement envoyé la balle dans l’oeil de l’arbitre français Arnaud Gabas. La scène avait énormément fait réagir. Le jeune joueur avait finalement écopé d’une amende de 7000 dollars.
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