Aung San Suu Kyi arrêtée en Birmanie, les États-Unis menacent d'"agir contre les responsables"
INTERNATIONAL - Le coup d’État perpétré lundi 1er février en Birmanie par l’armée, qui a arrêté la cheffe de facto du gouvernement civil Aung San Suu Kyi et d’autres dirigeants, a entraîné une pluie de condamnations à travers le monde, États-Unis...
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION
Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.
INTERNATIONAL - Le coup d’État perpétré lundi 1er février en Birmanie par l’armée, qui a arrêté la cheffe de facto du gouvernement civil Aung San Suu Kyi et d’autres dirigeants, a entraîné une pluie de condamnations à travers le monde, États-Unis en tête.
“Les États-Unis s’opposent à toute tentative de modification des résultats des récentes élections ou d’entrave à une transition démocratique en Birmanie et vont agir contre les responsables si ces mesures (les arrestations, NDLR) ne sont pas abandonnées”, a dit dans un communiqué la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki.
Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a appelé de son côté l’armée birmane ”à libérer tous les responsables du gouvernement ainsi que les dirigeants de la société civile et à respecter la volonté du peuple de Birmanie tel qu’exprimé lors des élections démocratiques du 8 novembre”.
The United States expresses grave concern regarding reports the Burmese military has detained multiple civilian government and civil society leaders. The military must reverse these actions immediately.
— Secretary Antony Blinken (@SecBlinken) February 1, 2021
Washington, comme d’autres pays occidentaux, avait exhorté l’armée, le 29 janvier, à “adhérer aux normes démocratiques” après des élections contestées, et alors que son chef, le général Min Aung Hlaing, avait déclaré que la constitution du pays pouvait être “révoquée” dans certaines circonstances.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lui condamné “fermement” dans un communiqué dimanche soir l’arrestation par l’armée d’Aung San Suu Kyi. Avec “la déclaration du transfert de tous les pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires aux militaires”, “ces développements portent un coup dur aux réformes démocratiques en Birmanie”, a-t-il ajouté.
Les pays frontaliers de la Birmanie, l’Inde en tête, ont fait part de leurs inquiétudes vis-à-vis de la situation. ”Nous avons observé avec une profonde inquiétude les événements en Birmanie. L’Inde a toujours apporté un soutien constant au processus de transition démocratique en Birmanie. Nous pensons que l’état de droit et le processus démocratique doivent être respectés”, a réagi le ministère indien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le ministère des Affaires étrangères de Singapour a lui dit espérer que toutes les parties “feraient preuve de retenue”.
À voir également sur Le HuffPost: En Birmanie, un glissement de terrain tue au moins 113 mineurs