Autotests Covid : la HAS donne son feu vert pour le déploiement

AUTOTESTS - Jérôme Salomon avait annoncé sur BFM leur commercialisation auprès du grand public dès cette semaine. La Haute autorité de la santé (HAS) a rendu un avis positif pour le déploiement des autotests ce mardi 16 mars à l’occasion d’une...

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Une patiente réalise un autotest covid grâce un écouvillon nasal à Miami, en Floride. Photo d'illustration.

AUTOTESTS - Jérôme Salomon avait annoncé sur BFM leur commercialisation auprès du grand public dès cette semaine. La Haute autorité de la santé (HAS) a rendu un avis positif pour le déploiement des autotests ce mardi 16 mars à l’occasion d’une conférence de presse.

Administrables sans assistance, faciles à produire et délivrant leurs résultats en 30 minutes, les autotests étaient très attendus par les praticiens, comme nous l’expliquait Cédric Carbonneil, chef du service d’évaluation des actes professionnels de la HAS, lors d’un précédent entretien accordé au Huffpost.

Plusieurs questions restent néanmoins en suspens, car ne relevant pas de la responsabilité de la HAS, a prévenu sa présidente Dominique le Guludec. S’agissant du remboursement de ces tests auto-administrables, de leur approvisionnement et du lieu de leur commercialisation en supermarché et/ou en pharmacie, toutes ces questions devront être tranchées par le ministère de la Santé.

Dans l’avis rendu ce jour, la Haute autorité valide surtout ce à quoi pourrait ressembler une campagne de dépistage par autotests et leur mode d’emploi.

Autotests, mode d’emploi

Les autotests seront réalisés à partir de tests antigéniques à prélèvements nasaux, “moins invasifs et plus acceptables” que les prélèvements naso pharyngés réalisés dans le cadre des tests RT-PCR, a expliqué Dominique Le Guludec, présidente de la HAS.

Les seuils de fiabilité exigés pour les autotests seront toutefois les mêmes que ceux demandés pour les tests RT-PCR, soit “80% de sensibilité” selon Cédric Carbonneil, c’est à dire le taux de détection de vrais positifs et “99% de spécificité”, le taux de génération de vrais négatifs. 

 

Concrètement, un autotest commencera d’abord par un prélèvement nasal réalisé à partir “d’un écouvillon adapté qui devra être enfoncé de 3 à 4 cm dans les narines”, explique Cédric Carbonneil. L’écouvillon devra être tourné cinq fois dans la narine pour réaliser un frottis nasal. Le patient pourra ensuite valider lui-même le test à proprement dit en suivant les instructions de la notice du produit.

Gestes barrière et test PCR 

En cas de résultat négatif, prévient Dominique Le Guludec, les patients devront toujours respecter les gestes barrière. Si le résultat est positif, un test RT-PCR devra être réalisé dans la foulée, ce qui permettra de remonter l’information auprès des autorités, identifier les cas contacts et le cas échéant repérer la présence de variants, déclare Cédric Carbonneil.

À quelle population ces autotests seront-ils destinés? En premier lieu pour les patients les plus exposés aux contaminations, pointe Cédric Carbonneil. Les autotests seront surtout réservés pour l’instant aux plus de 15 ans, prévient la professeure Le Guludec, les données manquant pour évaluer leur efficacité sur les jeunes enfants. 

À voir également sur Le HuffPost: La Corée du Sud lance les tests PCR pour ses animaux domestiques