Autotests destinés aux écoles: une erreur s'est glissée dans certaines notices
COVID - Une grosse coquille qui change tout. La campagne de distribution des autotests dans les lycées connaît son 1er couac, trois jours après son lancement. Comme le révèlent le Canard Enchaîné et RTL jeudi 13 mai, un mail a été envoyé aux...
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COVID - Une grosse coquille qui change tout. La campagne de distribution des autotests dans les lycées connaît son 1er couac, trois jours après son lancement. Comme le révèlent le Canard Enchaîné et RTL jeudi 13 mai, un mail a été envoyé aux chefs d’établissement de la part du ministère de l’Education nationale pour avertir qu’une erreur s’est glissée dans la notice d’un certain nombre d’autotests.
Et cette coquille n’est pas anodine puisqu’elle change totalement le sens d’interprétation desdits tests. “Si vous êtes négatif, cela veut dire que la Covid-19 a été détectée” est-il écrit. En réalité il s’agit donc de l’inverse. “L’erreur, qui a été rectifiée, concerne effectivement 43 % des commandes actuelles, et les tests Panbio destinés aux professeurs du secondaire”, a précisé au Monde le ministère.
Pour éviter toute confusion, ce dernier a envoyé des courriels aux équipes enseignantes avec un lien vers une notice rectifiée.
Inquiétude auprès des chefs d’établissement
Un impair qui ne va certainement pas alléger le climat de scepticisme qui plane dans le corps enseignant.
Dans un communiqué de presse commun (ID-FO, Sgen-CFDT et SNPDEN) publié le 8 mai, les chefs d’établissement expliquaient que “face au manque de personnels pour faire passer ces autotests et les livraisons au fil de l’eau, la mise en place de ce dépistage est impossible au lycée”. Ils conseillent “très fortement” à leurs collègues de “ne prendre aucun risque avec ces opérations en ne les réalisant que si toutes, et uniquement toutes, les conditions sont remplies au regard des préconisations sanitaires”.
“Cela va être compliqué voire infaisable car nous n’avons pas de personnel volontaire suffisant, pas de retour sur les médiateurs évoqués par le ministre et pas assez de locaux”, déplore Christel Boury, secrétaire nationale du SNPDEN. “Alors on fera ce que l’on peut mais l’équation telle qu’elle est posée est insoluble”, lance cette cheffe d’établissement à Paris.
L’autotest est une forme de test antigénique sur prélèvement nasal à réaliser soi-même, censé être simple d’utilisation et indolore. Il est constitué d’un écouvillon de 3 à 4 centimètres -moins long que la tige d’un test PCR- à introduire dans le nez. Le résultat est rapide: 15 à 20 minutes, selon les consignes des fabricants.
Son but? Dépister les personnes qui n’ont pas de symptômes et qui ne sont pas personnes contacts, selon le ministère de la Santé. Au total, 60 millions d’autotests devraient être livrer d’ici l’été aux établissements scolaires.
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