Aux États-Unis, un intrus sur la base militaire d'Air Force One

WASHINGTON - Le bonnet rose à pompons a été l’accessoire en trop. Un intrus a pénétré le mois dernier sur la base militaire qui abrite l’avion présidentiel Air Force One mais a été finalement interpellé parce qu’il portait un drôle de bonnet,...

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Joe Biden, président des États-Unis, descend de l'avion présidentiel Air Force One le 1er mars 2021

WASHINGTON - Le bonnet rose à pompons a été l’accessoire en trop. Un intrus a pénétré le mois dernier sur la base militaire qui abrite l’avion présidentiel Air Force One mais a été finalement interpellé parce qu’il portait un drôle de bonnet, a indiqué à la presse l’inspecteur général de l’US Air Force, Sami Said.

C’est un garde distrait par ses problèmes personnels qui lui a permis d’entrer sur le base selon l’enquête interne de l’US Air Force rendue publique ce jeudi 12 mars,  

L’individu, dont l’identité n’a pas été révélée, a alors passé plus de cinq heures sur la base militaire d’Andrews, près de  Washington avant d’être interpellé.  L’enquête sur cet incident, qui s’est déroulé le 4 février, a révélé une chaîne d’erreurs après l’effraction initiale. 

C’est sur la base d’Andrews, qui accueille les dignitaires étrangers en visite à Washington, que sont stationnés les avions officiels américains, notamment l’avion présidentiel Air Force One. Les mesures de sécurité y sont donc particulièrement strictes et les entrées sont filtrées par des gardes qui vérifient les identités de chaque personne.

Or ce jour là, un garde qui s’est dit “distrait par des problèmes personnels”, n’a pas vérifié les papiers de l’homme arrivé en voiture à l’une des entrées de la base réservée au personnel, selon l’inspecteur général.

L’individu a ensuite erré sur la base pendant plusieurs heures, en voiture puis à pied, avant de se retrouver dans l’aérogare réservée aux visiteurs de marque. Quand on lui a demandé ce qu’il faisait là, il est parti et s’est dirigé vers le tarmac, qui aurait dû être protégé par des portes grillagées.

Poursuivi pour entrée illégale sur la base 

Mais justement ce jour-là, une porte fermait mal et il a réussi à se glisser dans l’ouverture. Il a ensuite marché sur le tarmac jusqu’à un appareil C-40, version militaire du Boeing 737, où se trouvaient des membres d’équipage en formation.

Ceux-ci, pensant qu’il s’agissait d’une personne autorisée, ne lui ont pas posé de question. Il est resté quelques minutes à bord avant de repartir et ce n’est qu’à sa descente de l’avion qu’il a été interpellé, une aviatrice ayant trouvé suspect de voir un individu coiffé d’un bonnet rose à pompons déambuler sur la base.

Bien que ses faits et gestes n’aient pu être établis pendant plusieurs heures, l’inspecteur général s’est dit sûr ”à 100%” que l’homme n’a jamais pu s’approcher d’Air Force One. 

“Physiquement, c’était très loin, mais surtout les contrôles de sécurité que cet individu aurait eu à franchir avant de s’approcher de l’avion  présidentiel sont tels qu’il est impossible qu’il ait pu les franchir”, a-t-il assuré. “Cette zone est exceptionnellement sûre”.

L’homme, qui n’avait aucune intention agressive, est poursuivi pour entrée illégale sur la base. Le garde distrait a été sanctionné, a indiqué l’inspecteur général sans préciser la nature de la sanction.

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