Aux JO, les sportives néerlandaises positives au Covid-19 dénoncent une "prison olympique"

COVID-19 - Testées positives au Covid-19, placées en quarantaine dans un hôtel et privées de compétition à Tokyo. Des sportives néerlandaises ont exprimé, ce mercredi 28 juillet, leur grande frustration, dénonçant ce qu’elles qualifient de...

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Candy Jacobs donne des nouvelles de sa quarantaine, aux JO de Tokyo.

COVID-19 - Testées positives au Covid-19, placées en quarantaine dans un hôtel et privées de compétition à Tokyo. Des sportives néerlandaises ont exprimé, ce mercredi 28 juillet, leur grande frustration, dénonçant ce qu’elles qualifient de “prison olympique”, et ont exigé davantage de temps à l’air libre.

Tous les sportifs venus au Japon pour participer aux Jeux olympiques de Tokyo, qui se sont ouverts vendredi 23 juillet, sont soumis à des tests quotidiens et s’ils sont positifs, ils doivent s’isoler ou être hospitalisés.

Ce mardi 27 juillet, l’organisation olympique néerlandaise avait déjà fustigé les conditions d’isolement “inacceptables” de six membres de sa délégation à Tokyo, enfermés dans de “très petites pièces” sans aération ni lumière du jour.

Le repas? “Le même tous les jours”

Dans une vidéo publiée ce mercredi sur Instagram, mais supprimée depuis, la skateuse néerlandaise Candy Jacobs, 31 ans, a déclaré qu’elle était toujours testée positive au coronavirus huit jours après le début de sa quarantaine. “Hier [mardi, NDLR], nous avons fait une grève parce que nous avons besoin de l’air extérieur, de n’importe quoi [...], parce que rien ne s’ouvre. Les fenêtres sont fermées, les portes ne s’ouvrent pas, jamais. Cela ne va pas”, a-t-elle critiqué.

La skateuse et ses cinq compatriotes et compagnons d’infortune - la taëkwondoïste Reshmie Oogink, un membre de l’encadrement de l’équipe d’aviron, le rameur Finn Florijn et le joueur de tennis Jean-Julien Rojer - ont fait “grève” en ne bougeant pas du hall d’accueil de leur hôtel. Au bout de sept à huit heures de ce “sit-in”, ils ont fini par obtenir quinze minutes par jour d’accès à une fenêtre ouverte, selon Candy Jacobs.

Cloîtrés chacun dans leurs chambres, les Néerlandais peuvent seulement en sortir pour chercher leur repas, qui est “le même tous les jours”, s’est aussi plainte Reshmie Oogink.

Bob, le nouveau détenu

La taëkwondoïste a posté sur Instagram une vidéo montrant ce qui ressemble à un épouvantail assis sur un lit et fabriqué à partir de ses affaires et équipements sportifs. “Nouveau détenu dans la prison olympique”, a-t-elle ironisé dans la légende de la vidéo où elle dit: “J’ai un nouvel ami, appelé Bob. Il est prêt à se battre”.

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Ce mercredi, les médias néerlandais ont annoncé un septième cas positif dans l’équipe des Pays-Bas, une encadrante de l’équipe d’aviron.

Pour Candy Jacobs, qui doit rentrer aux Pays Bas ce vendredi 30 juillet, la déception est grande. “C’est une véritable bataille que je mène. Je sais que ce à quoi tu accordes du pouvoir te donne du pouvoir. Je vais avoir besoin d’un certain temps pour rebondir, physiquement et mentalement”, écrit-elle en légende d’une publication partagée sur son compte Instagram ce jeudi.

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Optimiste, elle conclut: “Je sais aussi que le skateboard est ce qui m’aidera à rebondir. Comme je l’ai déjà dit: Nous sommes des skateurs, nous tombons mais nous nous relevons toujours.”

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