"Avant de trépasser" : Philippe Bouvard (96 ans) sur la fin, sa dernière volonté
Doyen des journalistes actifs en France, Philippe Bouvard qui est entré au Figaro en tant que coursier en 1952, a annoncé quitter les ondes de RTL. "J'ai pris la décision, mais peu à peu, de me retirer, de dire au revoir ou de dire adieu (...)...
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Doyen des journalistes actifs en France, Philippe Bouvard qui est entré au Figaro en tant que coursier en 1952, a annoncé quitter les ondes de RTL. "J'ai pris la décision, mais peu à peu, de me retirer, de dire au revoir ou de dire adieu (...) j'ai vécu et parfois auxquels j'ai participé, on entendra un filet de ce qui me reste de voix. Mais c'est terminé. Au revoir et merci", déclarait-il. Ce dernier, conscient qu'il arrive au crépuscule de sa vie, a récemment fait part de sa dernière volonté.
Le souhait de Philippe Bouvard avant de mourir
Ces dernières années, Philippe Bouvard, orgueilleux assumé, multiplie les confessions sur les erreurs qu’il a pu commettre le long de sa vie. Sa misogynie est d'ailleurs l'un des sujets qui a le plus fait couler de l'encre. C'est d'ailleurs cela qu'il a commencé par évoquer dans une entrevue accordée au Parisien. Le doyen qui a un esprit critique envers lui-même, a ainsi admis son tort et évoquer l’une de ses dernières volontés. "Ma misogynie était celle des comiques de mon époque. Mais elle a beaucoup diminué. Je suis devenu féministe au point de souhaiter une femme pour présidente de la République. Je voudrais voir ça avant de trépasser", a-t-il déclaré.
Philippe Bouvard cash sur sa vie
Toujours dans les colonnes du Parisien, Philippe Bouvard a expliqué avec beaucoup de franchise : "C’est surtout un peu de lucidité et de modestie tardive. J’ai quand même été très prétentieux dans ma vie". Le nonagénaire dont l'état de santé est fébrile a ensuite avoué : "Je me suis cru le nombril du monde. Je gagnais beaucoup d’argent, mais je réussissais quand même à vivre au-dessus de mes moyens. J’ai eu 200 voitures, trois villas avec trois piscines alors que je ne sais même pas nager". Puis de terminer sur cette note : "Si j’avais à causer de ma vie avec l’esprit critique que je réserve aux autres, je ne serai pas tendre".
Un état de santé fébrile
Comme indiqué dans nos 1ères lignes, Philippe Bouvard a mis un terme à sa carrière. Ce pour plusieurs raisons, dont une en particulier : "Attendez, 95 ans révolus, ça permet quand même de prendre la retraite le cœur serein ! Je vais comme on peut aller quand on vient d'accéder à sa 96ᵉ année d'âge. C'est beaucoup. Ça ne va pas sans quelques problèmes et ce ne sont pas des problèmes qu'on peut croire résolus". Le célèbre journaliste a ensuite fait mention de sa perte de la vue survenue en 2019 : "J'étais un jour au casino de Monaco (....) Ils sont dominés par un grand lustre qui était éclairé, comme disent les Italiens, 'a giorno', et subitement, tout est devenu noir".