Avant Donald Trump, ces présidents qui ont boudé l'investiture de leur successeur
ÉTATS-UNIS - Pas très fair-play. Le président américain Donald Trump a annoncé ce vendredi 8 janvier qu’il n’assisterait pas à la cérémonie d’investiture de son successeur démocrate Joe Biden. “À tous ceux qui ont demandé, je n’assisterai pas...
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ÉTATS-UNIS - Pas très fair-play. Le président américain Donald Trump a annoncé ce vendredi 8 janvier qu’il n’assisterait pas à la cérémonie d’investiture de son successeur démocrate Joe Biden. “À tous ceux qui ont demandé, je n’assisterai pas à la cérémonie d’investiture le 20 janvier”, a-t-il écrit sur Twitter.
Donald Trump deviendra ainsi le premier président à refuser d’assister à la prestation de serment de son successeur depuis 1869.
En effet, dans l’histoire des États-Unis, trois présidents sortants ont boycotté “l’Inauguration Day” du président nouvellement élu: John Adams en 1801, John Quincy Adams en 1829 et Andrew Johnson en 1869.
John Adams (1801)
John Adams fut le premier président à occuper le bâtiment de la Maison Blanche, achevé en 1800 à Washington. Alors qu’il se présente pour un second mandat, il est battu par Thomas Jefferson, son ami et rival. Comme le souligne CNN, il choisit de ne pas assister à l’inauguration de son successeur, quittant Washington à 4 heures du matin le 4 mars 1801. Une décision qui était peut-être motivée par une volonté d’apaiser les tensions politiques dans la capitale et ainsi voir l’inauguration se passer pacifiquement. Il prit sa retraite dans le Massachusetts, où il meurt le 4 juillet 1826, quelques heures après son ami Thomas Jefferson.
John Quincy Adams (1829)
Tel père, tel fils. John Quincy Adams, fils de John Adams, a été président des États-Unis de 1825 à 1829. Lorsqu’il se représente pour un nouveau mandat en 1828, c’est le général Andrew Jackson, un des ses anciens alliés qui l’emporte. Comme son père avant lui, il quitta la Maison Blanche le soir du 3 mars, la veille de l’investiture de Jackson, ses relations avec lui s’étant refroidies. Il continua sa carrière politique et fut élu à la Chambre des représentants en 1831. Il y resta jusqu’à sa mort, le 23 février 1848.
Andrew Johnson (1869)
Andrew Johnson était le vice-président d’Abraham Lincoln et son successeur après l’assassinat de celui-ci en 1865. Selon CNN, il s’est obstiné à faire systématiquement obstruction aux volontés du Congrès républicain. Ainsi n’a-t-il pas réussi à obtenir la nomination du Parti républicain à la présidence. Il a même été destitué par la Chambre des représentants.
En novembre 1868, le général Ulysses S. Grant, grand ennemi de Andrew Johnson, est largement élu à la présidence. Andrew Johnson a refusé catégoriquement d’assister à l’inauguration le 4 mars. Il a préféré rester à la Maison Blanche pour signer des documents. D’après CNN, Ulysses S. Grant a rejeté l’idée de monter dans la même voiture qu’Andrew Johnson.
À noter que deux autres présidents n’ont pas pu assister à l’inauguration de leur successeur: Woodrow Wilson (1921) et Richard Nixon (1974).
Woodrow Wilson a été empêché de se rendre à l’inauguration de Warren G. Harding en raison de lourds problèmes de santé.
Quant à Richard Nixon, il avait déjà quitté la Maison Blanche lorsque son successeur Gerald Ford a prêté serment. Il est en effet le seul président américain à avoir démissionné après le scandale du Watergate. Il a ainsi informé le 8 août son vice-président de l’époque, Gerald Ford, qu’il prévoyait de démissionner et que ce dernier prendrait ses fonctions le lendemain, rappelle The News & Observer.
Qui sait à quoi s’occupera Donald Trump pendant l’investiture de Joe Biden?
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