Avant le départ de Trump, ces balançoires symboliques récompensées par un prix du design
DESIGN - Une collection de balançoires à la symbolique forte qui permet l’interaction entre enfants mexicains et américains à la frontière vient de remporter le prestigieux prix du Design de l’année, rapport The Guardian. Ce concours, organisé...
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DESIGN - Une collection de balançoires à la symbolique forte qui permet l’interaction entre enfants mexicains et américains à la frontière vient de remporter le prestigieux prix du Design de l’année, rapport The Guardian. Ce concours, organisé tous les ans par le Musée du Design de Londres, a attiré soixante-dix autres candidats.
L’idée remonte à 2009 quand Ronald Rael, professeur d’architecture à l’Université de Californie à Berkeley, et sa femme, Virginia San Fratello, professeure associée de design à San Jose State, ont eu l’idée d’un “mur à bascule” à la frontière américano-mexicaine. Il a finalement été installé à l’été 2019 après que Donald Trump a annoncé la création d’un vrai mur entre les deux pays. L’objectif des architectes? Créer des balançoires entre le mur qui sépare les États-Unis et le Mexique, afin de permettre aux enfants des deux pays de s’amuser ensemble.
En imaginant ces balançoires, le couple espérait que cela encouragerait le dialogue plutôt que la division. “Je pense qu’il est de plus en plus clair qu’au regard des événements récents dans notre pays, il ne faut plus construire des murs mais plutôt des ponts”, explique, Virginia San Fratello au Guardian. “Les murs n’empêchent pas les gens d’entrer dans notre Capitole, ni le virus de se déplacer. Nous devons réfléchir à la manière dont nous pouvons être connectés sans se blesser”, a ajouté Rael en référence aux récents événements survenus à Washington et à la pandémie de Covid-19.
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Les vidéos de ces balançoires roses installées dans la région d’Anapra, l’une des plus pauvres à l’ouest de Ciudad Juárez au Mexique, étaient devenues virales sur les réseaux sociaux après leur instauration en 2019.
La couleur rose est un hommage aux femmes assassinées dans la ville de Ciudad Juárez. Mais, les créateurs se sont également inspirés des caricaturistes politiques. Ils ont voulu traiter de la question des frontières “d’une manière très franche mais une touche d’humour”, peut-on lire dans The Guardian.
D’autant plus symbolique qu’elle coïncide avec le départ de Donald Trump, la récompense des deux architectes ne doit pas faire pas oublier que la construction du mur à la frontière mexicaine n’est pas seulement l’oeuvre du milliardaire républicain. C’est en effet le Secure Fence Act mis en place par l’administration Bush en 2006 qui fut à l’origine du début de la construction de cette frontière. “Les deux tiers du mur avaient déjà été construits” à l’arrivée de Trump, rappelle le professeur d’architecture.
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