Avant le GP de Bahreïn, 6 raisons pour lesquelles la F1 sera folle en 2021
SPORT - Nouveaux pilotes, nouveau circuit, nouveau format de course... La saison de Formule 1 qui débute ce dimanche 28 mars à Bahreïn a tout pour être un très grand cru. Et pour le 1er Grand Prix de l’année, la chaîne Canal+ a décidé de le...
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SPORT - Nouveaux pilotes, nouveau circuit, nouveau format de course... La saison de Formule 1 qui débute ce dimanche 28 mars à Bahreïn a tout pour être un très grand cru. Et pour le 1er Grand Prix de l’année, la chaîne Canal+ a décidé de le diffuser en clair dès 16:55. À cette occasion, le commentateur Julien Fébreau explique pourquoi cette saison sera si singulière dans notre vidéo en tête d’article.
1.Le retour attendu de Fernando Alonso
Sur la grille de départ, on retrouvera un visage bien familier de la Formule 1 en la personne de Fernando Alonso. L’espagnol double champion du monde avec Renault en 2005 et 2006 retrouve l’écurie française qui a depuis changé de nom cette année pour s’appeler Alpine.
“Tout le monde dit qu’il s’est assagi avec le temps, car c’est un vétéran du plateau, mais on se rend compte qu’il n’a pas changé et il est toujours aussi exigeant avec lui-même”, analyse Julien Fébreau.
2.Des Français encore sur le podium?
À ses côtés, Esteban Ocon, l’un des deux Français du paddock avec Pierre Gasly (Alpha Tauri). Les deux ont eu l’occasion de monter sur un podium l’an dernier. Sur la seconde marche pour Ocon lors du GP de Sakhir et sur la plus haute marche pour Gasly à Monza, signant ainsi la 1ère victoire française en Formule 1 depuis 1996.
“On sait qu’il faudra des circonstances particulières pour que cela arrive à nouveau mais les deux pilotes ont de l’expérience et pourraient saisir des opportunités”, estime Julien Fébreau, qui rappelle toutefois que les deux Français n’auront pas les voitures les plus rapides du paddock.
3. Un nouveau Schumacher sur la grille
Trois rookies feront leur grand début dans la discipline reine: Nikita Mazepin, Yuki Tsunoda et surtout Mick Schumacher. À 22 ans, le fils de Michael va tenter de marcher dans les pas de son père, véritable icône du sport automobile.
Le jeune pilote a déjà remporté le titre de champion d’Europe de Formule 3 en 2018 et de champion de F2 l’an dernier. Au-delà de l’aspect sportif, il devra surtout résister à la pression médiatique.
“L’histoire familiale fait qu’il y a une attention très particulière autour de lui et certains essayent déjà de lui poser des questions sur son père”, explique Julien Fébreau. Le jeune pilote allemand accompagnait son père sur les pistes de Méribel en décembre 2013 lorsque ce dernier avait été victime d’un très grave accident. Il portera d’ailleurs le numéro 47, en hommage à son père et ses sept couronnes mondiales.
Mick’s turn! #HaasF1#F1Testingpic.twitter.com/jyGMh8TyXe
— Haas F1 Team (@HaasF1Team) March 13, 2021
4.Plus de bagarre à l’avant?
Après une saison ultra-dominée par les Mercedes, 2021 pourrait offrir un tout autre spectacle au vu des essais hivernaux qui se sont déroulés mi-mars sur ce même circuit de Bahreïn. La monoplace de Lewis Hamilton semblait alors moins dominante que par le passé, connaissant notamment des soucis de boîte de vitesse.
Attention toutefois au coup de bluff, prévient Julien Fébreau. ”Mercedes a aussi caché son jeu et à aucun moment la monoplace n’a roulé à réservoir vide, avec une voiture légère. Et quand ils le faisaient, ils baissaient la puissance de leur moteur. Donc ils ont caché leur jeu et ont aussi eu des problèmes”, explique-t-il tout en précisant qu’il s’agit du “plus mauvais hiver de préparation depuis longtemps” pour l’écurie allemande.
De quoi donner de l’espoir à Red Bull, qui rêve de mettre fin au règne de Lewis Hamilton. L’écurie britannique demeure la principale rivale avec un duo de pilote de très haut niveau: Max Verstappen et Sergio Pérez (ex-Racing Point).
5.Une toute nouvelle épreuve testée
Avant de grands changements de règlement qui doivent intervenir la saison prochaine, la Formule 1 veut tester cette année un nouveau concept pour rendre les week-ends de courses encore plus stupéfiants.
L’idée est de disputer les “qualifs” dès le vendredi après-midi, pour organiser à la place le samedi une course de 100 km dont le résultat déterminera la grille du dimanche et offrirait des points aux pilotes et aux constructeurs. “C’est un format vraiment différent. La F1 s’autorise à tester des choses et est plus ouverte à la nouveauté”, commente Julien Fébreau.
Pour l’heure, cette nouveauté ne devrait être testée qu’à trois reprises: en Angleterre le 18 juillet, en Italie le 12 septembre et au Brésil le 7 novembre.
6. 23 GP au programme, un record historique
Cette nouvelle saison comptera un total de 23 courses, du jamais-vu dans l’histoire de la discipline. Dans ce marathon, le public découvrira un tout nouveau circuit celui de Djeddah, sur les rives de la mer Rouge, dans l’ouest de l’Arabie saoudite (33e pays à accueillir un GP). Une course qui devrait offrir beaucoup de spectacle puisqu’il pourrait s’agir du circuit urbain le plus rapide de l’histoire de la Formule 1 avec une vitesse moyenne de 250 km/h selon les organisateurs.
Le circuit urbain de Djeddah se classera parmi les circuits de F1 les plus rapides du calendrier lorsqu’il accueillera la manche 22 en décembre.
Jeddah Street Circuit will rank among the fastest F1 circuits on the calendar when it plays host to round 22 in December ????#F1#SaudiArabianGPpic.twitter.com/QYHerC96Wv
— Formula 1 (@F1) March 18, 2021
La F1 signera aussi son retour aux Pays-Bas avec le très attendu circuit côtier de Zandvoort le 5 septembre devant les supporters de Max Verstappen. Un GP qui aurait dû revenir l’an dernier, après 35 ans d’absence, mais il avait finalement été annulé à cause du coronavirus.
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