Avant leur procès pour violences conjugales, deux hommes remis en liberté faute de personnel

JUSTICE - Trois hommes qui devaient comparaître lundi 26 avril à Valence, dont deux pour violences conjugales, ont été remis en liberté faute d’escorte disponible pour les extraire de prison et les acheminer au tribunal, a appris l’AFP ce mercredi...

Avant leur procès pour violences conjugales, deux hommes remis en liberté faute de personnel

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

REJOINDRE L'ÉQUIPE DE RÉDACTION

Tu penses avoir un don pour la rédaction ?
Contacte-nous dès maintenant pour rejoindre notre équipe de bénévoles.

POSTULER

Deux hommes remis en liberté avant leur procès pour violences conjugales, faute de personnel (Photo prétexte) 

JUSTICE - Trois hommes qui devaient comparaître lundi 26 avril à Valence, dont deux pour violences conjugales, ont été remis en liberté faute d’escorte disponible pour les extraire de prison et les acheminer au tribunal, a appris l’AFP ce mercredi 28 avril auprès du parquet.

Ces détenus interpellés durant le week-end - le troisième pour une affaire de stupéfiants - auraient dû être jugés en comparution immédiate lundi après-midi, précise le procureur Alex Perrin, confirmant des informations de France Bleu Drôme.

Mais lundi matin, l’antenne régionale de l’Autorité de régulation et de programmation des extractions judiciaires (Arpej, qui relève de l’administration pénitentiaire), a fait savoir que ses agents basés à la prison de Valence ne pourraient pas assurer cette mission.

Journée de formation et Covid en cause 

Selon la radio, une journée de formation obligatoire pour ces derniers explique leur indisponibilité. Contactée par l’AFP, la direction interrégionale de l’administration pénitentiaire n’était pas en mesure de communiquer sur l’affaire dans l’immédiat.

Dans un tel cas, la mission revient alors aux services de police. Mais la direction départementale de la Sécurité publique n’a pas pu non plus affecter les effectifs nécessaires en raison d’un foyer épidémique de Covid-19 au sein du commissariat de Valence.

Le virus touche notamment la brigade d’assistance judiciaire qui remplace les services d’escorte pénitentiaire en cas de besoin.

“Lundi notre capacité opérationnelle, en raison des malades que nous avons et des cas contacts, ne nous permettait pas d’assurer cette mission”, a déclaré le directeur de la police dans la Drôme, Noël Fayet, au micro de France Bleu, assumant un choix “rare”. “Depuis le début de l’année, nous avons consacré plus d’heures à ces missions d’extraction qu’au contrôle routier par exemple”, a-t-il ajouté.

Les victimes de violences conjugales “mises en sécurité”

Des membres de la brigade d’aide et d’assistance judiciaire de Valence sont déjà mobilisés cette semaine pour assurer la sécurité d’une session de procès à la cour d’assises de la Drôme, selon la police.

Les suspects remis en liberté n’ont pas pu être placés sous contrôle judiciaire, faute de déferrement au parquet. Ils sont convoqués pour comparaître devant le tribunal, librement, le 31 mai.

“Mais on a fait en sorte que les victimes de violences conjugales soient mises en sécurité en prévenant les brigades de gendarmerie concernées”, indique le procureur en précisant qu’un téléphone “grave danger” a en outre été affecté en urgence à l’une d’elles, “au moins”.

À voir également sur Le HuffPost: “Maîtresse”, “Ma cocotte”: la Maire de Paimpol dénonce des propos sexistes en conseil municipal