Avec Hamon, EELV veut croire en ses chances pour les régionales en Ile-de-France
RÉGIONALES - Le signe d’un “rassemblement inédit”, assurent-ils. Lors d’une conférence de presse à Paris, mercredi 10 février, l’ex-candidat socialiste à la présidentielle, Benoît Hamon, a annoncé rejoindre la liste écologiste de Julien Bayou,...
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RÉGIONALES - Le signe d’un “rassemblement inédit”, assurent-ils. Lors d’une conférence de presse à Paris, mercredi 10 février, l’ex-candidat socialiste à la présidentielle, Benoît Hamon, a annoncé rejoindre la liste écologiste de Julien Bayou, secrétaire nationale d’Europe Écologie-Les-Verts, en vue des élections régionales de juin prochain.
“Je n’ai plus l’habitude de parler devant des micros”, a avoué, en entrée de jeu, le fondateur de Génération.s, en retrait de la vie politique depuis les élections européennes de mai 2019.
“Il ne s’agit pas pour moi de me réengager sur le plan national. C’est un engagement régional. Parce que Julien Bayou me l’a demandé”, a-t-il justifié, ajoutant “qu’on ne peut plus rater aucun rendez-vous avec le climat” et qu’il fallait profiter d’un “large consensus sur l’importance de changer de modèle de développement”.
Pour Benoît Hamon, qui sera en 2e position dans les Yvelines, “le tempérament et le caractère des personnes est déterminant”. “Il faut une capacité à faire des compromis. Il me semble que Julien Bayou est capable de coudre un rassemblement. En raison de la génération à laquelle il appartient et de celle qui pousse (derrière), il est à la charnière de ces deux générations”, a-t-il développé.
Julien Bayou n’a pas caché sa “joie” devant ce “grand moment de rassemblement” écologiste lors d’une élection. Accompagné aussi de Corinne Lepage et vantant la présence de six partis sur sa liste, le conseiller régional a assuré “qu’on ne peut plus se payer le luxe d’être divisé”.“Ensemble, nous sommes une vague”, a ajouté, avec beaucoup d’optimisme, Julien Bayou.
Le rassemblement, vraiment ?
La ligne de départ de ces régionales laisse pourtant présager la même rengaine d’une désunion de la gauche écologiste. Deux autres figures de la famille politique, Clémentine Autain (France insoumise) et Audrey Pulvar (PS apparentés) mèneront des listes qui risquent de faire voler en éclat cet exercice d’autopersuasion.
“L’enjeu n’est pas forcément de faire des compromis”, a justifié Julien Bayou, qui assure ne pas avoir “d’adversaire à gauche”. Pour sa part, Benoît Hamon a renouvelé son “respect” pour les deux têtes de listes féminines. “Je pense aujourd’hui que la locomotive du rassemblement doit être écolo dans la clarté et il me semble que la locomotive Julien Bayou présente ces qualités”, a-t-il expliqué.
A travers son programme, la liste EELV mise sur le fait que l’île-de-France ne soit plus une “région repoussoir”, avec par exemple un “virage complet pour la santé” dans la région, détaillé par Julien Bayou dans un entretien accordé au HuffPost en janvier.
À la fin d’un éventuel mandat, Julien Bayou veut être jugé sur deux indicateurs, celui de la “bonne santé”, à savoir la lutte contre la pollution et la promotion d’une meilleure alimentation, et celui des “emplois créés”. Sur ce dernier point, “il y a, a minima, 200.000 emplois à créer dans le cadre de la transition écologique” en privilégiant les PME, la relocalisation, la rénovation thermique, le tourisme vert et les emplois liées au tissu associatif.
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